Par Joseph Tshibanda
Au-delà d’être jeune femme comme toutes les autres congolaises, Berthe Shastri est unique en son genre. Altruiste et philanthrope, les conditions de vie de ses compatriotes ne sont plus qu’une page du livre de son expérience.
Elle est une graine de bonheur qui sert de semences aux autres.
Présidente et Fondatrice de « Mwasi Foundation », une fondation d’autonomisation des femmes mais aussi de lutte contre le phénomène fille-mère. Berthe est aussi PDG de BJS access, qui est une société spécialisée dans les services de Vente et de Distribution des Produits et Services en République Démocratique du Congo (RDC).
Parcours épineux
Née d’une mère vendeuse d’épices et fufu et d’un père chef coutumier, originaires du Kasaï Oriental et occidental, Berthe est née à Lubumbashi et a grandie à Kinshasa, dans la commune de Bandalungwa.
Elle n’a pas fait ses études à l’étranger, comme bon nombre d’enfants de bonne vie qui voyagent et reviennent au pays pour occuper des postes de décision, moins encore, elle n’a pas eu un parapluie ou parasol financier pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui.
Famille et Parcours professionnel
Âgée de 29 ans, aînée d’une famille nombreuse, Berthe Shastri est diplômée d’État au complexe scolaire Mont des Oliviers et détentrice d’une licence en Communication des Organisations de l’Université de Kinshasa (Unikin).
Mariée et mère des jumelles, Berthe Shastri est aussi jumelle.
Elle reste le modèle féminin congolais le mieux adapté dans le mentorat des petites et moyennes entreprises congolaises.
Formations professionnelles
– Anglais ;
– Informatique.
Mwasi Foundation ONG ASBL
Fondée en 2021 par son initiative, Mwasi Foundation a comme cheval de bataille de lutter contre le phénomène fille-mère, renforcer l’estime de soi et conscientiser les jeunes femmes à apprendre un métier.
Pour le compte de «Mwasi Foundation», Berthe Shastri a apporté de l’aide aux filles-mères des différents coins et recoins de la ville province de Kinshasa ( Commune de Bandalungwa, Camp Luka, Musoso, Kimwenza mission, Pakadjuma…), et cela dans différents domaines de la vie ( Coupe et Couture, Petit commerce…).
Berthe Shastri n’a jamais voulu travailler pour autrui après l’obtention de son diplôme de licence depuis 2020, au-delà de ses stages professionnels accumulés dans quelques entreprises de la place.
Elle était révoltée par le fait qu’après ses cinq années de dur labeur à l’Université, elle ne devrait pas travailler pour un salaire de misère.
C’est alors qu’elle s’est lancée dans l’entrepreneuriat et actions sociales.
Elle fait une projection pour l’année 2024, celle de faire asseoir BJS access( société de distribution des services d’autres entreprises que d’elle-même), collaborer avec les organes clés du pays ( gouvernement), travailler avec différentes grandes entreprises congolaises et étrangères.
Elle explique comment son entreprise a fait ses preuves en tant que société et a traversé des difficultés, mais aussi comment elle est en règle avec l’État congolais.