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Par la rédaction

Alors que la sortie en première du film  »Elikya »,ma part d’ombre est prévue ce samedi 13 novembre 2021 à l’Université Belcampus, la productrice de ce chef-d’œuvre s’est exprimée au microphone de lintervieweur.cd :

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 »Asli DIANNA NGALULA, cinéaste, étudiante en médecine humaine à l’Université Simon Kimbangu,femme entreprenneure, actrice et productrice du film « Elikya », ma part d’ombre ».

C’est quoi la vraie histoire du film  »Elikya »,ma part d’ombre ?

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L’histoire sera un peu longue, mais je pourrais la synthétiser : » un jour j’avais pris connaissance de quelques albinos, déjà dès le départ j’aimais beaucoup cette race de personnes. C’est de là que j’ai eu l’idée de rédiger un film,c’est une histoire vraie qu’on a pu la modifier, la donner vie, qu’une jeune dame a eu à nous raconter « .

À quand remonte ton expérience dans le cinéma ?

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Déjà, j’aimais beaucoup le cinéma depuis mon tout jeune âge,mais les parents ne me permettaient pas à cette époque là. C’est seulement dans nos familles africaines que cela paraît un peu difficile, ils interprètent ça un peu mal. Mais un moment quand j’ai vu que je suis majeure et que je devrais faire ce que mon coeur voudrait faire et voilà, c’est comme ça que je me suis lancée.

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Quelle est votre spécificité dans le cinéma ?

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Naturellement je m’intéresse beaucoup plus aux sujets de personnes délaissées,des personnes qui, la société a du mal à accepter.

Combien de films avez-vous déjà produit en étant productrice ?

Sur la production, c’est mon tout premier film, mais en ma qualité d’actrice,je reconnais d’avoir joué dans plusieurs films.

Peut-on savoir le coût global du film  »Elikya »,ma part d’ombre ?

Ça, c’est un secret, je ne peux pas dévoiler comme ça,mais nous nous sommes débattus avec le peu que nous avions.

Que ferez-vous face aux yeux doux que vous feront certains partenaires internationaux ?

Ils sont les bienvienus en tout cas, car seuls on saura pas. Nous savons tous qu’en Afrique les albinos sont de plus en plus négligés, c’est la raison même qu’on a lancé ce premier projet pour permettre aux partenaires tant nationaux qu’internationaux , sponsors, mécènes de venir vers nous,nous prêter mains fortes. Que les gens découvrent à travers cette oeuvre de quoi nous sommes capables.

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Que direz-vous à tous ces hommes et femmes d’affaires qui voudront parrainer « Elikya », ma part d’ombre ?

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Si seulement ils venaient soutenir cette oeuvre, on sera motivé d’en faire encore plus pour les espèces délaissées, c’est ici à Kinshasa que les albinos sont un peu bien entretenus, mais au village c’est la catastrophe.

Quelles sont vos perspectives d’avenir ?

En tant que femme entreprenneure, je suis aux derniers réglages d’une entreprise événementielle qui sera dévoilée officiellement en début du mois de janvier. Je suis également en pleine rédaction d’une série tablée sur l’émancipation et le libertinage de la femme dans la société.

Propos recueillis par Joseph Tshibanda

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