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Par la rédaction

Jean-Michel Macron, le père d’Emmanuel Macron, a accordé une rare interview à nos confrères du groupe Ebra (L’Alsace, le Républicain lorrain). A Amiens (Somme), où le neurologue vit toujours, il confie avec beaucoup de retenue « l’admiration » qu’il a pour son fils.

« J’ap­prouve 90 % de ce qu’il fait, j’ai beau­coup d’ad­mi­ra­tion pour la façon dont il di­rige l’État ac­tuel­le­ment. Je trouve qu’il faut avoir beau­coup de cou­rage et que les Fran­çais sont très in­grats mais ce n’est pas nou­veau. Il a eu beau­coup de mé­rite à faire face sur tout ce qui lui est tombé sur la tête, no­tam­ment la Covid – 19 mais aussi face à la guerre en Ukraine où il a eu beau­coup de cou­rage. Il n’y a pas beau­coup de di­ri­geants eu­ro­péens qui ont fait ce qu’il a fait », juge Jean-Michel Macron, 72 ans.

Pour le second tour, « on verra », oui, le résultat peut être serré car « ce n’est pas comme il y a cinq ans », mais d’analyse politique, Macron père n’en livre aucune, pas plus qu’il ne critique la vision de la France, de l’adversaire de son fils. Tout juste laisse-t-il entendre que l’entourage de son fils n’a encore « rien prévu » en cas de victoire, à la différence de la mise en scène au Louvre, très travaillée, qui avait fait tant parler en 2017.

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Et de poursuivre, les deux hommes se voient peu et à en croire le père : « Moi, je vais le voir de temps en temps mais pas sou­vent, J’étais à son mee­ting à la Dé­fense Arena à Nan­terre le 2 avril. Lui, vous voyez son em­ploi du temps… La der­nière fois qu’il est venu gentiment me voir ici dans la mai­son où il a grandi et là c’était le 21 no­vembre 2019, à l’oc­ca­sion de l’inau­gu­ra­tion de la nou­velle fa­culté des sciences d’Amiens ».

Rappelons que dans la ville d’Amiens, la journaliste Anne Fulda avait affirmé dans son livre « Un jeune homme si parfait », paru en 2017, qu’Emmanuel Macron avait fui son père à 17 ans pour échapper à son histoire d’amour avec Brigitte Trogneux, alors âgée de 39 ans, l’une de ses enseignantes à la « Prov ». Lors de la rédaction de cet ouvrage, Jean-Michel Macron avait ouvert sa porte à Anne Fulda, acceptant de lui répondre. « Ce sont des his­toires et des contes d’en­fants, fustige-t-il aujourd’hui. De­puis le début, Em­ma­nuel de­vait aller faire sa ter­mi­nale à Paris au lycée Henri-IV pour ren­trer plus fa­ci­le­ment en classe prépa. Rien n’a été changé. Ce n’était pas pour fuir son épouse ac­tuelle. Cette jour­na­liste dont je ne veux pas me rap­pe­ler le nom et qui m’énerve pro­fon­dé­ment a écrit des choses fausses ». Dit-il

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La journaliste du Figaro avait aussi écrit que « les parents d’Emmanuel, tout de même un peu secoués » par cette histoire d’amour peu commune, « décident de rencontrer Brigitte et de lui demander de ne plus voir leur fils jusqu’à sa majorité.
« Je ne peux rien vous promettre », répond alors Brigitte, en larmes », selon le récit d’Anne Fulda. En vivant son histoire d’amour totalement, « Em­ma­nuel a mon­tré qu’il était libre. Il a as­sumé. Sim­ple­ment c’était peut-être pré­coce », juge aujourd’hui le père, qui dit avoir de « bonnes relations » avec sa belle-fille. Et de conclure : « Ça va, on se parle. On ne se tape pas des­sus. Il n’y a pas de pro­blème. »

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