
L’opinion nationale fut choquée, lors de la 7e édition de la nuit du football africain, qu’un groupe d’individus puisse s’adonner à des pratiques inciviques, huant sur le ministre des sports au stade des Martyrs samedi 19 juin dernier.
Ceci est à l’image de la petite histoire du « chien et du tresor« . l’animal s’acquittait de son devoir, celui d’aboyer pour prévenir du vol du tresor ; son maître voyant cela tel un dérangement, finit par abattre le chien et s’endormit pendant que le voleur emportait le butin. Telle est la situation du Ministre des sports, un serviteur de son maître qui est le peuple, mais mal compris.
Il sied de préciser que Serge Konde ne fait que son devoir selon le respect de la limite de ses attributions. Il est ministre dit « des sports », et ce, en depit de l’influence du football, sport-roi oui mais faisant partie d’une liste des disciplines (Boxe, handball, etc) sous tutelle égalitaire du ministère.
En outre, l’opinion devra comprendre que le ministre a dans ses attributions, la définition de la politique nationale des sports, au niveau professionnel aussi bien que pour l’éducation, par des activités physiques.
Quant au football, transformé à ce jour en domaine d’achoppement pour Serge Konde ; ce dernier est, depuis sa nomination à cette fonction, le pont entre l’organe technique donc la FECOFA et le pouvoir exécutif sous la houlette du Premier Ministre. NKonde Chembo, loin d’être novice dans ce domaine, car entrepreneur sportif de longue date et ancien ministre provincial au Lualaba, ne joue ni n’impose ses tactiques sur le terrain, il aboie (à l’image de l’histoire) auprès de sa hiérarchie pour que les moyens financiers soient disponibilisés et ce, pour la satisfaction sportive de son maitre, la population et si mécontentement il y a, dans le chef du staff ou des athlètes alignés, il revient à la fédération d’y veiller techniquement, puis d’en faire rapport au Ministre.
Si non, que dire des prouesses actuelles de la Boxe, un mérite qui devrait donc revenir à la bonne Politique du ministère ?
Textes de David Aigle