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Par Chada Mboma

Les médecins membres du Synamed ont tenu une conférence de presse pour évaluer le mouvement de grève décrété depuis le 03 Août 2021 soit 15 mois avant l’appel du chef de l’État à la mobilisation.

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Ces médecins reviennent sur leurs efforts méconnus par le gouvernement de la République, fournis pendant la période de la COVID-19 où ils ont travaillé bec et ongles pour s’assurer du bien-être du peuple congolais.

Et de poursuivre, ces médecins décrivent comment nombreux d'entre eux on travaillé depuis des années sans prime de risque, ni salaire, tout en se rendant au travail à pieds, en utilisant les équipements achetés par eux-mêmes, (Blouses, stéthoscopes, tensiomètres…).
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Et de rappeler qu’ils ne reconnaissent d’avoir tiré bénéfice d’un seul avantage de la part du gouvernement congolais sans pressions de leur part, même en temps de paix.
Parcontre ils soulignent qu’avec le gouvernement des warriors, tout s’obtient seulement après revendications.

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Leurs revendications font suite des ateliers tenus à Bibwa du 06 au 10 octobre, sur la prise en charge des médecins hôpitaux publics par le gouvernement congolais.

Rappelons que les médecins membres de Synamed ont été molestés, tabassés et humiliés le 21 septembre dernier par la police nationale congolaise, qui les empêchaient de marcher pour ce qui serait de leur droit.
Dans l’entretemps, ces médecins membres du Synamed ont décidé de poursuivre leur grève sous sa forme actuelle, c’est-à-dire, « hôpitaux sans médecins » en attendant la compilation du bureau exécutif national.

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