Par la rédaction
Le nouvel ouvrage « Actu- Poésie 2020 » de L’écrivain, poète et avocat au barreau de Kinshasa Gombe, Patrick Kitenge, alias Pat le Gourou a été baptisé mardi 23 mai 2023, au centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa.
Auteur de plusieurs publications dont: « Boya », « le 34 » et « Tété », tous publiés en 2021, aux éditions la Montagne, à Kinshasa.
Pat le Gourou, comme il aimerait bien qu’on l’appelle nous a fait savoir en quelques mots ce qu’il attend de son nouveau bébé “Actu-Poésie”, publié aux éditions Afri’ka, préfacé par la ministre provinciale de la culture Yvette Tabu.
Sa source d’inspiration, sa retraite en écriture ainsi que ses émotions vis-à-vis de l’amour que lui témoignent ses lecteurs font l’objet de cette interview:
Comment vous sentez-vous de voir de milliers de personnes venir vous soutenir ?
Ça fait toujours chaud au cœur de voir qu’il y a beaucoup qui vous connaissent, qu’on ne connait pas.
Ça fait chaud au cœur, je ne m’y attendais pas, j’ai beaucoup aimé la présence de tout le monde, j’aurais bien voulu que les autres viennent encore.
Je reconnais aussi que c’est un jour de semaine, on est en pleine semaine, venir à 15 heures c’est compliqué, mais il fallait faire avec le programme de Wallonie…
Vous écrivez pour que vous soyez lu, avez-vous un mot à ceux qui se retiennent à pouvoir acheter le livre ?
Ben, moi je ne sais pas inviter les gens à acheter mon livre.
J’ai laissé ça aux marketeurs, éditeurs…
Mais une chose est vraie, celui qui achète le livre découvre beaucoup de très bonnes choses.
À quand ta retraite en écriture ?
Moi j’y pense pas ah !
Et il y en a qui sont triplement plus âgés que moi, qui écrivent et alors ça c’est encourageant !
Je ne pense même pas à m’arrêter d’écrire. Il y’a des moments même quand j’écris, tu sens qu’il faut que tu fasses quelque chose, quand j’écris et que je finis un texte, je me dors un peu, je me repose tranquille, parceque je sens que j’ai eu ma drogue.
Ça peut être quoi à la base de ton inspiration ?
Ah !
Ça je ne sais pas ah !
Moi j’écris parceque je sens que je dois écrire, je ne sais pas si ça me vient d’où.
C’est comme je l’avais dit au début de l’activité, c’est que certains vont dire que c’est une grâce, d’autres c’est un talent, moi je prend les deux.
Propos recueillis par Joseph Tshibanda