Les rues dépourvues de véhicules de transport en commun, de longues files humaines de part et d’autre de la chaussée.
Telle est l’atmosphère qui règne ce matin dans les quatre coins de la ville, suite à la grève décrétée par les conducteurs des véhicules de transport en commun.
D’après eux, cette grève vise à attirer l’attention des autorités sur les tracasseries dont ils sont victimes.
« Les policiers dits Ujana et les Policiers de la Circulation Routière nous rendent la vie dure à Kinshasa. Ils nous arrêtent à tout moment, parfois pour des infractions imaginaires », a déclaré un conducteur de taxis-bus sous anonymat.
Par ailleurs, il promet que ce mouvement sera observé jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée.
« Nous n’allons pas céder cette fois-ci. On doit trouver une solution à notre problème. Les policiers UJANA méritent un recyclage profond. J’ai l’impression que ce sont des kulunas en tenue de la police. Ils arrêtent tout ce qui roule », a-t-il ajouté.
Cette grève a été annoncée depuis samedi dernier par l’association des chauffeurs de la ville de Kinshasa.