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Par la rédaction

Après le massacre perpétré par les éléments de la garde Républicaine à Goma, province du Nord-Kivu, les familles n’ont pas pu pleurer leurs morts dignement.

« Sur certains cercueils, il y était marqué « inconnu » pas parce-que la victime n’est pas connue ou n’a pas de famille mais parce que certaines familles n’ont pas été autorisées d’identifier les leurs ».
Renseigne le député national de Goma, Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa.

Pour la petite histoire, en date du 30 Août dernier, une intervention militaire avait fait au moins 51 morts, 78 blessés et 148 arrestations à Goma. Cette intervention s’était déroulée lors d’une manifestation organisée par la secte messianique Uwezo wa Neno/Wazalendo, protestant notamment contre la présence de la MONUSCO et de la force de l’EAC en République démocratique du Congo.

À la suite de ces manifestations, la Justice Militaire est déjà à pied d’œuvre. Six personnes, dont deux officiers hauts gradés de l’armée, étaient appelées à comparaître. Elles sont accusées de crimes contre l’humanité, de destruction volontaire, et d’incitation de militaires à commettre des actes contraires à la discipline.

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