
La Ministre des Mines Antoinette NSAMBA KALAMBAY et son directeur général, Mabolia pointés du doigt dans la mauvaise gestion du CAMI.
La situation qui prévaut ces derniers jours au sein de cet établissement public (CAMI) fait alarmer nombreux observateurs avérés qui ne cessent de se demander si ce n’est pas à dessein que l’actuel DG voudrait effacer toutes les avancées significatives enregistrées par le CAMI par une gestion approximative, à coup de tâtonnement à laquelle assistent impuissament les cadres et agents de cette importante institution du ministère des mines et du pays.
La rédaction de infosdirect.net s’étant mise sur la situation qui fait couler beaucoup d’encre et salive, apprend des sources crédibles que 3 mois seulement après son installation à la tête de cet établissement public, le nouveau maitre qui ne jure que par « c’est moi qui dirige », a réussi à museler son directeur général adjoint, dont on se demande à quoi il sert, tellement il demeure étranger à tout ce qui se passe au CAMI.
Les sources d’Infosdirect.net renseignent que dans la foulée, il est signalé que sous le règne du DG Mabolia, un nouvel agent est nommé chef de service et qui est formé par son subalterne de 10 ans d’ancienneté ou un agent de maitrise proposé directeur alors qu’il a au-dessus de lui des chefs de bureaux, des chefs de services et des chefs de département ayant le double de son ancienneté et de son expérience.
Se confiant sous couvert d’anonymat à Infosdirect.net lors de son enquête, les agents et cadres du CAMI tirent la sonnette d’alarme et lancent un cri de détresse au président du conseil d’administration, au premier ministre et à la présidence de la république car si cette anarchie continue, ils se verront obligés d’arrêter le travail et descendre dans la rue jusqu’à ce qu’une solution durable soit trouvée.
Le scandale financier n’est pas à redouter au sein de CAMI, comme nous rapportent nos sources que lors de la remise et reprise, il y a 3 mois, l’ancien comité de gestion sortant, avait laissé près de 12 millions de dollars dans les caisses de l’entreprise. Chose étonnante, 3 mois après seulement, les caisses sont vides et les agents s’inquiètent de l’avenir du CAMI si leurs salaires ne sont pas garantis.
« Voilà 3 mois déjà que le CAMI continue sa longue descente aux enfers devant les yeux indifférents des décideurs. Ce CAMI qui jadis était qualifié de fleuron de l’administration minière et de modèle dans toute l’Afrique subsaharienne par la banque mondiale est abandonné à son triste sort, devant une gestion amateuriste de prédation, qui, si on n’y prend pas garde on risque, dans les prochains jours, d’ouvrir les portes à une multitude des conflits et des procès, en ce moment il y a deux retraités qui souffrent de leur mise en retraite soit disant qu’il y a pas d’argent ». A appris Infosdirect.net de ses sources.
L’ancienne équipe dirigeante du Cami serait entrain de regretter sa gestion, tant les injustices, les antivaleurs, et autres maux ont élus domicile dans les murs du CAMI et de la pire des manières.