Par L’intervieweur Congolais
Des années passent comme si c’était des mouvements d’un pendule, les écoles de journalisme jettent sur le marché de milliers des chevaliers de la plume une année après l’autre.
La seule question que l’on se pose est : « quel est l’organe habileté pour réguler les professionnels des médias ? »;
Détenteur d’un titre en journalisme ou pas, les journalistes en République Démocratique du Congo ressemblent à une armée d’indisciplinés.
Plusieurs cartes de presse sont délivrées de manière frauduleuse, on ne sait plus à quel saint se vouer.
L’on peut repérer aujourd’hui certains détenteurs des vieilles cartes de presse de l’UNPC, issus des écoles parallèlement opposées au journalisme.
La question sur Qui est journaliste en République Démocratique du Congo a plusieurs réponses.
Les profanes disent : « Lui là, on le voit à la télé, il est journaliste…, il a la caméra en mains, c’est un journaliste, il est bien habillé…
Ce mec avec gilet de presse c’est un journaliste… »
Difficile de se faire identifier comme étant journaliste de la presse nationale devant la presse internationale ou certains infiltrés extérieurs.
Mais pourquoi donc ?
Certains se font passer pour des quémandeurs, et d’autres pour des faux reporters d’images…
L’image du journaliste est sale en RDC.
S’avancer pour solliciter une interview insinue une idée de mendicité et d’escroquerie.
La carte de presse de l’UNPC aurait perdue sa valeur et semble disparaître.
Cela n’est-il pas occasionné par un manque de leadership au sommet ?
Pourquoi tant de moutons noirs dans cette modeste profession ?
La seule réponse que l’on donne aux nouveaux venus dans la profession sur comment obtenir la carte de presse nationale est : « On attend la tenue congrès.
Mais jusqu’à quand aurait-il lieu ?
Et si l’on créait un ordre pour les journalistes comme celui des médecins, avocats… ?
À suivre !