
Des hommes armés menés par un mouvement de la diaspora ont attaqué dimanche matin à Kinshasa, la résidence de Vital Kamerhe et pris possession du palais de la nation (Présidentiel), hissant le drapeau de l’ex – Zaïre, déclarant sans avoir froid au dos qu’ils ont mis fin au régime du président de la République, Félix Tshisekedi avant d’être neutralisés par les forces de sécurité.

Le meneur, Christian Malanga, homme d’affaires et ancien officier militaire congolais, a été neutralisé (tué), son fils et un mercenaire américain arrêtés.

C’est exactement aux environs de 04h30 de ce 19 mai que la résidence du vice-premier ministre et ministre de l’économie, candidat au poste de Président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe a été attaquée par des personnes armées en tenue militaire.

Des coups de feu ont été échangés ; des véhicules blindés ont été déployés de l’hôtel Pullman au palais de la nation, autour du boulevard Tshatshi.

Cette opération s’est poursuivie jusqu’à 06h00 où des riverains de ce coin pouvaient continuer d’entendre des coups de feu résonner.
Selon nos sources, des militaires ont été déployés devant l’hôtel Pullman et l’hôtel Fleuve du Congo, où deux policiers et un assaillant ont été tués.
La même source renseigne que le corps de ce dernier a été transporté par le gang qui l’a mis à terre.

Vital Kamerhe se porte plutôt bien, a renchéri la source.
Dans une communication officielle de l’armée congolaise, le général Sylvain Ekenge a déclaré que l’armée a « étouffé dans l’œuf » une « tentative du coup d’Etat » et affirme que les forces armées ont « la parfaite maîtrise de la situation ».
Cette tentative a impliqué des « étrangers et congolais », tous mis « hors d’état de nuire ».