
Vital Kamerhe a été élu ou plébiscité président de l’Assemblée nationale, à l’issue du vote organisé en vue de mettre en place le Bureau définitif de la chambre basse du Parlement avec 371 voix sur 407 votants, 36 bulletins nuls et blancs confondus.
En effet, les choses ne pouvaient pas se passer autrement du fait que le concerné avait déjà validé son ticket comme candidat unique de la majorité parlementaire, à ce poste, lors des «primaires» qu’il avait remportées haut la main face à ses deux concurrents, tous membres de l’Union Sacrée de la Nation, à savoir Modeste Bahati et Christophe Mboso.
Son élection n’est que la confirmation, mieux la conséquence de ce qui était déjà levé comme option.
Aussitôt élu, l’homme au chapelet mystique a délié sa langue en ces termes :
« Cet évènement intervient au moment où les ennemis de la démocratie ont agi de manière criminelle contre notre Etat, semant un fleuve de sang dans une aventure de prédation qui n’a que trop duré et à laquelle nous sommes déterminés d’y mettre fin. Nous allons ensemble transformer ce qui apparait actuellement comme une malédiction de nos ressources naturelles à un véritable atout qui va placer la RDC au cœur de la transition énergétique à laquelle l’humanité est contrainte à la suite des effets néfastes du changement climatique ». A-t-il fait mention !