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Le procureur demande aussi la fermeture de l’Eglise primitive.

La Ligue de la zone Afrique pour la défense des droits des enfants et élèves (LIZADEEL) s’est portée partie civile dans ce procès qui oppose le ministère public au pasteur Pierre Kasambakana. Le chef religieux est accusé de viol parce qu’il est marié à une jeune fille présumée mineure.

Le père de la victime présumée, Mabiala Nzuzi ainsi qu’un officier de l’état civil de la cité de Kizamvuete au Kongo-Central, sont également sur le banc des accusés.

L’ONG LIZADEEL note que « plusieurs bulletins et autres documents prouvent que l’enfant (Ndlr l’épouse du pasteur Kasambakana) est née en 2009 et est donc mineure ».

La défense de l’accusé conteste ces allégations. Me Prince-Octave Lutumba, avocat du pasteur affirme que le parquet près le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe n’avait retenu aucune charge de viol contre son client.

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L’avocat note également qu’aucun mariage forcé n’avait jamais eu lieu entre le pasteur et la jeune fille présumée mineure.

Le prévenu plaide également non coupable, affirmant qu’il est poursuivi sur base d’une simple rumeur.

La cause est prise en délibéré. Le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe promet de rendre son verdict le 7 juin prochain.

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