A 36 ans, Constant Mutamba Tungunga a été nommé ministre d’État, ministre de la Justice et garde des sceaux. Sa nomination dans le gouvernement Judith Suminwa Tuluka est la récompense d’un combat politique entamé trop tôt et qui suscite l’admiration de toute la jeunesse congolaise.
Le leader de la DYPRO avait été radié de l’ordre des avocats de son barreau à l’époque avant de devenir ce qu’il est aujourd’hui, jusqu’au point de faire boire à ses détracteurs de l’appareil judiciaire congolais de l’époque, de la salive chaude au moment où c’est lui le chauffeur.
D’autre part, sa nomination est un défis à relever pour compenser à ses dires trop critiques d’autre fois dans l’opposition.
Doté d’une détermination associée au franc parler inégalable, il est à la base défenseur des droits de l’homme et de l’État de droit. Licencié de l’Université Protestante au Congo(UPC) et master de l’Université de Liège (Belgique), il est jusque-là avocat au barreau de Kinshasa-Gombe.
Après avoir traversé vents et marées, le crocodile de Lubao s’est exprimé finalement en ces termes et cela juste après sa nomination au poste de ministre de la justice et garde des sceaux.
« Je remercie Dieu pour la grâce et SEM le Président de la République pour l’honneur et la confiance. Dorénavant Ministre de la justice et Garde des sceaux, je m’emploierai sous son leadership à administrer une thérapie de choc, par des réformes judiciaires courageuses et audacieuses, à ce secteur. Des actions judiciaires fortes seront initiées contre les auteurs de l’agression rwandaise et les detourneurs des deniers publics. Seule la justice élève une nation ».
Rappelons que pendant la lecture des ordonnances présidentielles par la porte-parole du Président de la République, Mme Tina Salama, sur les antennes de la RTNC, son nom avait été omis avant d’être rectifié par la suite.