Après sa sortie de prison le 19 Mars 2024, Stanis Bujakera s’était un tout petit peu montré très réservé avant de redémarrer son compte X, ex twitter qui lui a toujours valu beaucoup d’estime auprès de ses internautes (lecteurs).
Dimanche 21 juillet 2024, TV5Monde a diffusé sur tous ses canaux de communication un reportage signé Stanis Bujakera montrant des images des détenus coincés comme des sardines dans une boîte de conserve.
Difficile d’imaginer qu’à l’intérieur de Makala, l’on autorise à quiconque accéder avec ses matériels audiovisuels pour la collecte des images exposant le quotidien minable des détenus mais Stanis l’a fait et on ne sait à quel moment et comment.
Après que son reportage soit diffusé à la télé, sur les réseaux sociaux de TV5Monde c’est écrit :
« Ce nom symbolise l’horreur de l’univers carcéral en RDC. La Prison Centrale de Makala, à Kinshasa. Conçue en 1957 pour 1500 prisonniers, ils y seraient dix fois plus nombreux aujourd’hui. Le journaliste congolais Stanis Bujakera en révèle des images de l’intérieur ». A-t-on lu aux premières heures de ce lundi 22 Juillet 2024.
Suite à cette diffusion du reportage de Stanis Bujakera enregistré depuis l’intérieur de la prison, plusieurs sources renseignent qu’une intervention militaire a eu lieu ce lundi 22 juillet à la prison centrale de Makala, entraînant la confiscation des téléphones portables appartenant aux détenus.
Dans cet élément de reportage de Stanis Bujakera devenu un peu viral sur les réseaux sociaux, deux interventions du même reportage se divergent :
– Ferdinand Kambere, ancien détenu et Secrétaire Adjoint Permanent du Pprd parle des conditions invivables constatées pendant sa détention mais aussi revient sur le cas d’un détenu qui se serait donné la mort par pendaison.
– Auguy Kalonji, député national et provincial, quant à lui, tient à rejeter les dénonciations faites sur les conditions inhumaines qu’auraient des détenus à la Prison Centrale de Makala, tout en se référant à la dernière visite du Ministre d’État, Ministre de la justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba qui aurait lui à son tour déclaré que les détenus n’étaient pas en rupture des stocks et qu’ils se porteraient en merveilles et mangeraient à leur faim.