Par Joseph Tshibanda
À la grande surprise, les Sénateurs ont renvoyé, à une date ultérieure, l’examen du projet de loi portant reddition des comptes 2023 simultanément avec celui de finances rectificative de l’exercice 2024.
Ce report a été adopté au cours d’une séance plénière organisée ce mardi 12 Novembre 2024, dans la salle des Conférences Internationales, dont les deux points ci-dessus inscrits à l’ordre du jour.
Ainsi séance tenante, l’honorable Président Jean-Michel SAMA LUKONDE a autorisé l’entrée dans la salle de la plénière, le ministre d’État, ministre du budget Aimé BOJI et le ministre des Finances Doudou Fwamba, le Président de la Chambre des Sages a soutenu que ces deux projets de loi seront examinés sur base de l’article 130 du règlement intérieur.
Avant d’accorder la parole aux deux membres du Gouvernement, l’honorable sénateur Michel LINGEPO a introduit auprès du bureau une motion d’ordre demandant l’annulation de l’examen du projet de loi portant reddition des comptes 2023, en attendant la transmission du rapport de la cour des comptes. Une décision que l’Assemblée plénière a voté à l’unanimité, libérant ainsi le ministre des Finances.
Opposant à l’examen du projet de loi des finances rectificatives de l’exercice 2024, l’honorable José Mpanda a estimé que l’Assemblée plénière devrait au préalable avoir une idée claire sur la loi portant reddition des comptes.
De leurs côtés, les honorables sénateurs KATUMWA et VANGU ont par contre, soutenus : « Qu’il n’y a pas de raisons qui puissent occasionner le report l’examen de la loi des finances rectificatives de l’exercice 2024 ».
À la suite de ce debat houleux, l’honorable Président de la Chambre Haute du Parlement congolais a soumis à l’Assemblée plénière à voter pour ou contre la poursuite des travaux de l’examen du projet de loi des finances de l’exercice 2024. Sur ce, 48 sénateurs ont voté pour, 23 contre et 2 autres se sont abstenus.
Le Président du Bureau du sénat a par ailleurs suspendu le débat sans pour autant accorder la parole au ministre d’État, ministre du budget Aimé BOJI, encore présent dans la salle, renvoyant ainsi ces travaux à une date ultérieure.