L’affaire opposant l’avocat Joël Mwamba Bukasa, du cabinet Hugues Pulusi à la Société minière SHITURU MINING CORPORATION SAS à Likasi, province du Haut Katanga est loin d’être terminée.
Selon les informations en notre possession, une entreprise minière chinoise Shituru Mining SAS, sans existence juridique en République Démocratique du Congo, a été condamnée par la justice congolaise.
Son statut informel a été révélé lors d’un procès intenté par l’avocat congolais cité ci-dessus réclamant ses honoraires.
Dans le cadre de l’exécution du jugement, une partie des biens de la société a été saisie et vendue aux enchères en mars 2004. Cependant, cette exécution judiciaire a été entravée par diverses manœuvres, notamment la mobilisation de creuseurs artisanaux et le blocage du passage par des engins roulants, empêchant l’adjudicataire d’évacuer les minerais.
Parmi les produits vendus aux enchères : 216 tonnes de cuivre cathodes, 1870 tonnes d’hydroxydes de cobalt et 40 tonnes des anodes de cuivres vendus pour un montant de $12.153.700 USD.
Après cet acte, les Sociétés JULIANITIE HOLDING LTD et NFUND KABI Services SARL ont été retenues comme adjudicataires définitifs de ces biens, qui appartenaient à la société SHITURU MINING CORPORATION SAS (STM SAS).
Après que le compromis pour la vente aux enchères soit trouvé afin de compenser aux honoraires de l’avocat, sur injonction du Ministre de la justice, l’inattendu occasionnant des arrestations s’est produit et ne favorise plus l’évolution du dossier.
Les mêmes sources renseignent que ce sont les dirigeants de Shituru Mining SAS qui ont orchestré une campagne visant à présenter l’exécution judiciaire, celle de la vente aux enchères comme un acte de pillage, trompant l’opinion et les autorités sur la nature réelle de la procédure.
Cette manipulation a conduit à l’arrestation de plusieurs acteurs impliqués dans la mise en œuvre de la décision judiciaire, dont l’huissier de justice, un colonel de police et le créancier congolais.
Ces arrestations ont été exécutées sur injonction du Ministre de la Justice, Constant Mutamba à l’Auditeur général des Forces Armées sur base d’une version contraire à la réalité de l’affaire, qui lui seraient faussement parvenues.
Par Jared Kabuya