
Par L’intervieweur congolais
Les deux derniers rescapés de la coalition Lamuka après le départ de Tshisekedi, Matungulu, Katumbi, Kamerhe…, en l’occurrence Fayulu et Muzito ne cachent plus leur appartenance aux initiatives du Président Tshisekedi après avoir été loin de lui depuis plusieurs années.
Leurs acolytes dont Prince Epenge et bien d’autres commencent à légitimer le régime Tshisekedi, malgré ses failles décriées hier par eux, sous prétexte qu’ils se sont associés à eux pour l’intérêt suprême du Pays.
À titre d’exemple, Prince Epenge issu du Camp de Fayulu avait déclaré dans l’une de ses sorties médiatiques ce qui suit :
« Nous n’accepterons jamais qu’on tue Félix Tshisekedi, on nous a dit qu’il y a un complot on veut le tuer, on acceptera jamais ça. Même si Félix a échoué. Même s’il a appauvri les congolais, même s’il a instauré la dictature, on n’acceptera pas qu’on l’assassine car c’est notre sang ». Avait-il déclaré !
Ce type de déclarations intervient après que son Leader Fayulu et lui en sa compagnie soient reçus par Tshisekedi.
Au sortir de leur tête-à-tête, Fayulu avait déclaré vouloir créer un camp de la patrie au regard de l’état critique de l’espace Grand Kivu sous occupation des rebelles du M23/AFC soutenus par les forces armées rwandaises, avec Kagame en tête.
Cette approche a suscité beaucoup de réactions dans l’opinion publique qui verrait déjà Fayulu ou l’un de ses acolytes, peut-être Prince Epenge, Alex Dende alias Lexxus Légal, Devos Kitoko ou Jean-Marc Kabunda faire partie du prochain gouvernement d’union nationale, annoncé récemment par le Président Tshisekedi.
Par ailleurs, du côté du parti Nouvel Élan, son autorité morale, Adolphe Muzito n’a pas caché sa soif de faire partie du prochain gouvernement d’union nationale, pour apporter son expertise d’ancien premier ministre dans la crise actuelle dont sont victimes les populations congolaises de l’est de la République Démocratique du Congo.
Après son tête-à-tête avec le Chef de l’État, Muzito a dit : « Je suis disposé à participer à la formation du gouvernement d’Union Nationale ».
Une envie qui semble placer le Président de la République dans une équation différentielle de ramener les vieux politiques aux affaires, alors qu’il est appelé à se constituer un bel échantillon des jeunes pour assurer la relève et incarner sa vision.
À suivre !
