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Par Joyce K.

Dans une correspondance en date du 6 octobre 2025, signée par l’honorable Germaine Tshinyama Mpemba, président a.i. de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, le Gouverneur est sommé de venir s’expliquer sur une série de préoccupations brûlantes qui minent la capitale. Le document est clair : rendez-vous est pris pour le jeudi 16 octobre 2025 à 10 heures, en plénière publique.

Jamais depuis son arrivée à la tête de la ville, Daniel Bumba n’avait été autant acculé. Cette interpellation fait suite à des accusations d’asphyxie de l’Assemblée provinciale, d’inaction face aux crises urbaines et d’une gestion jugée opaque des affaires de la capitale.

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Pour les Kinois, fatigués des inondations à répétition, du chaos urbain, de l’insécurité et de la misère sociale, cette plénière s’annonce comme un moment de vérité. “Bumba doit rendre des comptes !” scandent déjà plusieurs voix sur la toile.

Les élus provinciaux, eux, s’apprêtent à un débat houleux qui pourrait déboucher sur une motion de défiance. Et dans les couloirs de l’Assemblée, certains parlent déjà d’un “procès politique” dont l’issue pourrait précipiter la chute du Gouverneur.

Le 16 octobre ne sera pas une simple plénière. Ce sera un choc frontal entre l’exécutif et le législatif. Soit Daniel Bumba parvient à convaincre, soit il sort affaibli, voire disqualifié, aux yeux des députés et de l’opinion publique.

À Kinshasa, tous les regards sont désormais tournés vers cette date explosive. Une chose est sûre : l’avenir politique du Gouverneur se joue en quelques jours.

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