
Par Agape Ntona
La désignation des animateurs de la CENI fait couler de l’encre et de salive au sein de la classe politique congolaise. Le processus de la désignation du nouveau président de cette institution par une fraction des confessions religieuses est plus que critiqué, mais surtout boycotté fermement.
Dans une publication sur Twitter, Néhémie Mwilanya, cadre du Front commun pour le Congo (FCC), estime que ce processus électoral est entamé sur fond des tendances sociopolitiques. Pour lui, cette manière de faire ne favorise pas la transparence.
« Désignation des animateurs de la CENI:Un processus électoral entamé sur fond de fracture sociopolitique profonde et des suspicions graves quant à sa transparence et à son inclusivité est porteuses des germes d’inquiétudes sérieuses quant à sa régularité et à la cohésion nationale »,lit-on dans la publication du proche de Joseph Kabila.
Sans l’accord de l’Église catholique et de l’ECC, les six autres confessions religieuses de la République démocratique du Congo ont désigné, mardi 27 juillet 2021, leur candidat à la présidence de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Le nom du désigné n’a pas été révélé, la primaire a été confiée à l’Assemblée nationale.