Par la rédaction/BFMTV
Damien Tarel, qui avait agressé le chef de l’État en juin au cri de « Montjoie ! Saint-Denis ! », a été libéré ce samedi matin. BFMTV a recueilli son témoignage.
Son geste avait suscité un vent d’indignation le 8 juin dernier. En marge d’un déplacement d’Emmanuel Macron à Tain-l’Hermitage, le 8 juin, Damien Tarel, passionné du Moyen Âge, avait giflé le président de la République au cri de « Montjoie ! Saint-Denis ! »
Jugé deux jours plus tard, l’agresseur avait admis lors de l’audience avoir frappé le président, d’un geste « impulsif ». « Je ne l’apprécie pas, et quand il s’est dirigé directement vers moi, dans un premier temps, ça m’a surpris », a raconté celui qui s’est dit « investi par les Gilets jaunes dont la voix n’est plus entendue ».
« Aucun regret »
Condamné à 18 mois de prison, dont 4 mois ferme, Damien Tarel est sorti de l’établissement pénitentiaire de Valence ce samedi, selon les informations de BFMTV. Il aura donc passé un peu plus de trois mois derrière les barreaux. La sortie a eu lieu discrètement à 7 heures du matin. Selon France Bleu, les autorités ont tenu à éviter que la sortie de Damien Tarel devienne un événement médiatique, d’autant que des proches et des admirateurs avaient prévu un comité d’accueil, affichant un soutien à l’homme et au geste.
Mais BFMTV a pu recueillir une première réaction de l’homme de 28 ans, drapeau français à la main. Évoquant sa première journée d’homme libre, il explique qu’il compte la passer avec ses proches, mais aussi avec ceux qui l’ont soutenu, « qui ont envoyé des lettres ». Il ajoute : « Et peut-être que je serai à la manifestation cet après-midi contre le pass sanitaire. » L’homme, qui explique une nouvelle fois avoir reçu « beaucoup de lettres de soutien » en prison, affirme, trois mois après son geste, n’avoir « aucun regret ».