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Par la rédaction

Tout comme on pouvait entendre les cris des congolais résidant en France présents à l’entrée de la salle: « Koooffi violeur, Koooffi violeur,Koffi violeur…. 20 eeeh ans de prison … ». Chantaient-ils

Quelques heures après, huit ans de prison ferme ont été requis contre la star de la rumba congolaise,à la renommée internationale Koffi Olomidé, jugé devant la cour d’appel de Versailles, en région parisienne, pour agressions sexuelles et séquestration de quatre de ses anciennes danseuses lors de tournées en France, des accusations dont il s’est vivement défendu.

A 65 ans, le chanteur congolais à la renommée internationale s’est pour la première fois expliqué en public sur les charges qui pèsent sur lui, alors qu’il n’avait pas assisté à son premier procès en 2019.expulsé du Kenya en 2016 pour avoir donné un coup de pied à l’une de ses danseuses.

Pendant une heure, la présidente de la chambre correctionnelle de Versailles rappelle les faits minutieusement, ils sont accablants : « enlèvements », « séquestrations », aide à l’entrée et au séjour irrégulier, absence de rémunérations, viols, violences sexuelles… Des faits subis par les quatre anciennes danseuses de Koffi Olomidé.

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Les quatre plaignantes sont elles aussi présentes, habillées tout de noir, silencieuses. Elles font face à Koffi Olomidé qui nie tout en bloc. « On me présente comme un monstre, comme un diable, c’est terrible », lance-t-il à la cour. « Je n’ai jamais séquestré ces filles », comme il appelle ces danseuses. « Moi j’ai cherché à les protéger et elles ont trahi ma confiance », a-t-il lancé.

Face à ses accusatrices, Koffi Olomidé se fait passer pour une victime. L’une d’entre elles, mineure au moment des faits, avait pris la parole, fondue en pleurs.

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