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Par la rédaction

Diplômé d’Etat en latin-philosophie, activiste des droits de l’homme, détenteur d’un diplôme de licence en droit de l’Université de Kinshasa, Monzari, Richard Monsembula Nzaba, de son vrai nom, est un jeune prodige de kinshasa, qui n’a jamais mis ses pieds à une académie des beaux -arts mais qui parvient à ce jour à imprimer sa propre touche dans l’art de création de dessins et portraits. Selon ses dires, c’est au petit séminaire de Bokoro qu’il a découvert cette passion tant convoitée.
Monzari vous dit tout dans cette interview exclusive accordée à Lintervieweur.cd :

Ça fait combien de temps que vous œuvrer dans ce domaine si difficile qu’on ne peut s’imaginer ?

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Ça doit faire quatre ans que j’ai lancé cet atelier.

Quelles sont les activités ou actions qui sont organisées au sein de cet atelier ?

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Nous réalisons des portraits des arts, nous réalisons également des tableaux…
Mon équipe et moi comme vous le constatez ici, on a créé un club qui s’appelle 243 Dessin
Avec toute mon équipe et d’autres Dessinateurs talentueux dont Cyrille Mavinga, Thierry Lisangi et d’autres artistes Dessinateurs, nous réalisons des portraits rapides sur place lors des évènements.

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Comment imaginez-vous promouvoir ce que vous faites ?

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Pour la promotion de mes activités, je procède à beaucoup de mécanismes, d’abord : – les réseaux sociaux, vu qu’il y’a actuellement du monde là bas, mais aussi il y’a mes amis de la presse.
Il y’a aussi mes amis de la communauté qui me soutiennent en me postant par-ci, par-là.

Atelier Monzari, ça veut dire quoi ?

Monzari, c’est tiré de mon nom, Monsembula Nzaba Richard

Quels sont vos chef-d’œuvres qui vous ont le plus propulsé ?

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J’ai réalisé beaucoup de tableaux c’est vrai, mais je suis loin de dire que j’ai réalisé des chef-d’œuvres.
Des chef-d’œuvres, je dirais laissez-moi jusqu’à la fin de cette année, peut-être dans les années à venir.
Cependant, il y’a beaucoup de tableaux dont j’en suis fier, je cite par exemple : une série de portraits qui étaient destinés à la Fondation Liyolo, je suis également fier de la série de portraits que j’ai réalisé pour la Bralima
( Sourires), je reçois également des commandes des particuliers et je suis fier de chacun de mes tableaux.

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Quel message adressez-vous à toute cette communauté qui adore vos oeuvres que vous reproduisez de temps en autres de loin et qui ne sait pas comment vous atteindre ?

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Il y’a deux catégories de personnes qui apprécient ce que je fais :

  • Une catégorie de personnes qui apprécient mon travail en tant qu’artiste, des gens qui ne sont pas forcément des artistes mais qui sont passionnés.
    Mais il y’a également une catégorie de jeunes qui souhaitent apprendre ce que je fais.
    Et par rapport à ces deux catégories de personnes, pour ceux qui veulent apprendre à dessiner, je pense que je suis sur tous les réseaux sociaux (Monzari).

Qui vous a le plus inspiré dans ce que vous faites ?

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Beaucoup d’artistes m’ont inspiré, dans la discipline que je fais ici, il y’a… Edison que j’apprécie beaucoup ce qu’il fait.
Ici à Kinshasa, il y’a aussi beaucoup d’artistes très talentueux que j’ai eu la grâce de les rencontrer :
Dr Stone par exemple, Thierry Lisangi, également notre aîné M. Kadima aussi, ce qui m’inspire le plus chez lui, ce n’est pas forcément son style à lui mais sa manière de réfléchir, sa philosophie et son système.

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Votre mot de la fin ?

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Je tiens sincèrement à remercier la presse, parce-que sans vous, on ne serait pas connu. Mon mot de la fin, pour encourager les entrepreneurs, il suffit juste d’acheter des tableaux.

Propos recueillis par Joseph Tshibanda

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