Par Marcel Tshibangu
Dans une conférence de presse tenue au siège de l’Alliance Atlantique (OTAN) le lundi 27 juin par son secrétaire général, Jens Stoltenberg à Bruxelles, il a laissé entendre que l’Alliance porterait à 300 000 le nombre de ses forces à haut niveau de préparation pour contrer la menace de la Russie qui plane sur ses membres.
Pour le secrétaire général, la Russie constitue une menace existentielle pour la sécurité des membres de l’Alliance.
« Je pense que les Alliés vont dire clairement à Madrid qu’ils considèrent la Russie comme la menace la plus importante et la plus directe pour notre sécurité », a-t-il annoncé.
Outre les unités à haut niveau de préparation, l’OTAN va également transformer sa Force de réaction dans la partie orientale, « l’Alliance va également transformer sa Force de réaction, forte de 40 000 soldats et va porter le nombre de ses forces à haut niveau de préparation bien au-dessus de 300 000 militaires », a-t-il précisé.
Le Norvégien rappelle que ces mesures sont une prévention de la sécurité collective de membres de l’Alliance. « L’ensemble de ces mesures constitue le plus grand remaniement de notre défense collective et de notre présence depuis la Guerre froide. Et pour ce faire, nous devons investir davantage », a-t-il renchéri.
Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie vers fin février dernier, le risque de voir cette menace aller jusqu’à atteindre les pays membres de L’OTAN reste probable, et les membres de l’Alliance atlantique ne cessent de s’activer pour enfin tenter de contenir une éventuelle attaque de l’armée russe. Et de l’autre côté, les pays membres du G7 s’étaient réunis dans les Alpes bavaroises (Allemagne) afin de tabler sur une nouvelle enveloppe à envoyer à l’Ukraine assiégée par la Russie .
Précisons tout de même que ces mesures seront prises à l’issue du sommet de l’OTAN qui aura lieu le mercredi 29 juin à Madrid, en Espagne.