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Par Chada Mboma/Kinshasa

Suite aux violences orchestrées dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, lors des manifestations anti-Monusco, plusieurs voix se sont levées çà et là pour déplorer ce qui a conduit de milliers de jeunes aux actes de vandalisme mais aussi à la mort.

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Pour le dramaturge, journaliste indépendant et metteur en scène congolais Cheik FITA : » La Monusco finira par partir mais avant tout il faut d’abord regretter ce qu’il y’a eu, des pertes en vies humaines du côté de la Monusco et du côté de la population.
Ce n’est pas bon que pour un changement pour un processus on en arrive là, c’est regrettable et donc il est demandé aux autorités de prendre toutes les précautions pour que tout se fasse sans violences et sans mort d’hommes ».

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À lui d’ajouter : » La Monusco doit-elle partir ? Oui !
C’est tout à fin normal, parce-que la Monusco est arrivée dans notre pays quand il y’avait la fameuse guerre nous imposée comme toujours par le Rwanda, et donc avec des négociations avec M’zee Kabila qui a tout fait et ç’avait abouti du temps de Joseph Kabila.
La Monusco est venue nous aider, mais ça fait vingt ans que ça dure.
Et donc, logiquement ils ne vont pas rester trente ans, quarante ans ou cent ans.

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Pour ce metteur en scène congolais, il estime que les FARDC pourraient faire la sécurité sans la Monusco parce-que c’est leur rôle mais sous d’autres aspects, il faudrait voir des réalités sur terrain.
Mais ce que font nos militaires, c’est vraiment encourageant mais comme la Monusco est là, c’était un processus pour qu’elle soit là, alors pour qu’elle parte, il faut un processus pour son départ. A-t-il conclu.

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