
Par Chada Mboma/Kinshasa
C’est au cours de la première séance, d’un atelier de formation électorale qui s’est tenu ce mardi 16 Août 2022, au Musée National, que le docteur en droit, député national, professeur de droit et avocat, Jacques Djoli, l’un des intervenants, a accordé une interview exclusive à Lintervieweur.cd, sur la probabilité de l’utilisation de la machine à voter aux élections de 20223 en République Démocratique du Congo.

Bonjour professeur !
J’ai bien suivi votre exposé, vous avez répondu présent à cet atelier en tant qu’électeur mais aussi comme organisateur, aimeriez-vous que nous réutilisons la machine à voter en 2023, ou bien nous devrions recourir au vote manuel ?

Bon, que ça soit des élections manuelles ou soit des élections assistées technologiquement, ce qui est important c’est la sauvegarde de la volonté populaire.
Et si on adopte…, puisqu’on y ait déjà été, ce qu’on appelle vote semi-électronique, il est important que ce mécanisme là soit encadré, si le mécanisme n’est pas encadré, ben, on ne va pas arriver au résultat, c’est-à-dire que la loi électorale doit prévoir ou savoir comment on encadre des mécanismes par exemple, de la justiciabilité des résultats issus du vote électronique, la contrôlabilité de l’intégrité de la machine, pour que la machine, on ne puisse contourner le logiciel…
Si tous ces éléments ne sont pas organisés, une élection, qu’il n’ait ou pas, que ça soit manuel et ben, ça pose un problème de légitimité et de l’efficacité.

Alors, quels seraient vos objectifs après ces séances d’atelier ?

Nous, notre objectif était d’éclairer les participants sur les différentes leçons dégagées de la dispensation des élections de 2006 à nos jours.
Propos recueillis par Chada Mboma