Par la rédaction
Le coordonnateur provincial de Ensemble pour la République de la ville province de Kinshasa, porte-parole de Moïse Katumbi, député national en 2006 et réélu en 2021, Francis Kalombo a visité ce samedi 24 septembre la fédération de Lukunga ( Mont-Ngafula), pour palper du doigt le travail abbatu par le fédéral Jean-Paul Mukadi.
Son point de vue sur le choix de Moïse Katumbi de soutenir la candidature d’un autre candidat en 2023 à la présidence de la République, ses réalisations en tant qu’élu national dans la ville province de Kinshasa sont les sujets phares de l’interview exclusive qu’il a accordé à Linterviewer.cd à ce jour. On vous dit tout dans les lignes qui suivent.
Bonsoir Honorable !
C’est pour la toute première fois que vous mettiez vos pieds ici, en quoi s’explique votre présence ?
Je crois qu’on a décidé de faire des décentes, quartier par quartier et là j’ai compris que le parti est très implanté, et surtout très organisé, et très structuré au niveau de la base, ça c’est la première fierté.
Partant de l’expérience de 2018 où votre autorité morale avait soutenu la candidature de quelqu’un d’autre, aujourd’hui à travers votre slogan, vos chansons et autres, vous dîtes: « 2023, Moïse Katumbi président de la République Démocratique du Congo », et s’il arrivait qu’en 2023 il vous dirait de soutenir la candidature de quelqu’un d’autre comme d’habitude, seriez-vous d’accord ?
C’est l’irréel dans le présent d’abord, on ne peut plus en parler !
Mais Moïse Katumbi a quelque
chose de plus particulière !
C’est que, c’est quelqu’un qui se soumet à la voix de la majorité !
Le congrès décidera, et si le congrès le designe comme étant candidat, il sera obligé de se plier à cette décision.
Et donc, Moïse Katumbi n’est pas là pour imposer où nous imposer quoi que ça soit, c’est un grand démocrate, et on l’a toujours respecté, il a toujours fonctionné comme ça, et vous vous souviendrez que lorsque Moïse Katumbi a accepté d’être dans l’opposition et qu’il fallait au moment des élections designer un candidat commun, il a dit qu’il allait soutenir le candidat qui sera issu de ce choix là.
Et lorsqu’on a choisi quelqu’un qui n’était pas Moïse Katumbi, et bien Moïse Katumbi a soutenu Martin Fayulu avec bec et ongles.
Donc, c’est quelqu’un qui est un homme de parole, il tient sa parole et ici nous sommes dans un parti démocratique, donc c’est le parti qui va décider qui sera son candidat à l’élection présidentielle tout comme aux élections législatives ou à tous les niveaux d’ailleurs.
Donc, y’aura un congrès, et le congrès décidera le moment venu et Moïse Katumbi ne pourra que se plier sur la décision de la majorité.
Vous revoir parmi nous, ça prouve à suffisance que vous avez encore soif du pouvoir ; vous, vous avez déjà été élu député national dans ce pays, qu’avez-vous déjà fait à titre personnel ?
Merci beaucoup !
Je crois que ce n’est pas le lieu!
Ce n’est pas à moi que vous pouvez poser la question !
Je crois que si vous descendez à ma base, ils vous diront.
On reste quand-même parmi les députés qui sont restés avec la base, qui ont réalisé beaucoup de choses en dehors de ce qu’on pouvait faire !
On en a fait, (sourires).
Et que ça soit au niveau du parlement, que ça soit ailleurs…
Je vais vous citer un exemple: « Si vous avez aujourd’hui des parquets dans des cours et tribunaux, c’est l’un de mes amendements que j’avais proposé quand nous étions à l’Assemblée Nationale », il y’a beaucoup de choses qu’on a pu faire, qu’on ne peut pas se mettre à énumérer, mais je crois que le plus important pour moi c’était la proximité que j’ai toujours eu avec la population,(les veuves, les orphelins, les vieillards, les faibles qu’on chasse dans des maisons qui viennent pleurer chez moi matin, midi et soir (…).
Comment appréciez-vous le travail abbatu par le fédéral d’ici ?
Je crois que Jean-Paul qui fait un travail de proximité, quartier par quartier, c’est vraiment un travail impeccable !
En tout cas, ici ce n’est pas le lieu pour moi de dévoiler certaines stratégies qu’il met en place sinon, les autres vont tricher mais le résultat seul va nous ramener.
Il a besoin de perfectionner, des erreurs, ça ne manque pas (…)
Mais je trouve que dans des postes de responsabilité, la parité n’est pas respectée à ce niveau-là, mais nous pensons qu’il va améliorer et il continuera à améliorer, nous avons besoin de lui, nous avons besoin de la perfection, et je pense qu’on peut compter avec lui.
Propos recueillis par Joseph Tshibanda