
Par la rédaction
40 jours après la mort de Mahsa Amini, les manifestants voulaient marquer le coup ce mercredi 27 octobre. Elle est décédée le 16 septembre après son arrestation par la police des mœurs à Téhéran, pour un port du voile jugé non conforme.

En réaction, les autorités iraniennes ont ouvert le feu sur les manifestants rassemblés à Saghez, la ville d’origine de mahsa Amini, selon Hengaw, groupe de défense des droits des Kurdes d’Iran basé en Norvège.
Selon l’agence iranienne Fars, près de 2 000 personnes se sont réunies au cimetière où repose le corps de Mahsa Amini. « Sa famille était assignée à résidence, donc interdite de se rendre sur le lieu de la cérémonie, et les gens sont arrivés à pied, puisque les routes étaient bloquées, dès le petit matin.
Dès 8h du matin, il y avait une foule sur quatre kilomètres qui se rendait jusqu’au cimetière », a partagé l’anthropologue Chowra Makaremi, au micro de Nicolas Falez, du service international.
By RFI