
Par la redaction
L’union des défenseurs des droits de l’Homme de la République Démocratique du Congo (UDDH), à travers ses communiqués de presse du 21 février et 2 Mars 2023, s’oppose aux accusations portées contre Fortunat Biselele, ancien proche du chef de l’État, Félix Tshisekedi et demande sa liberté provisoire.
L’UDDH juge d’arbitraire la détention dans les locaux de l’ANR, l’ancien conseiller de Félix Tshisekedi, qui serait en garde à vue de manière maladroite où le temps de la garde à vue a été prolongé contrairement à ce que dispose la loi de la République Démocratique du Congo. A-t-elle fait savoir !
Selon leur communiqué : « Lors d’une enquête ordinaire, I’Officier de Police Judiciaire peut garder l’individu en garde à vue pour un délai de 48 heures au maximum et sans possibilité de renouvellement. Lors d’une enquête de flagrance, le temps de la garde à vue ne couvre que le temps d’amener I’individu devant une juridiction compétente, et ce dans les mêmes conditions de temps que pour la procédure ordinaire: 48 heures maximum. Des actes qui vont à l’encontre des principes des droits de l’homme qui dispose que : La garde à vue ne peut excéder quarante-huit heures. À l’expiration de ce délai, la personne gardée à vue doit être relâchée ou mise à la disposition de l’autorité judiciaire compétente. Tout détenu doit bénéficier d’un traitement qui préserve sa vie, sa santé physique et mentale ainsi que sa dignité. Hors il appert que Monsieur Fortunat Biselele est non seulement abusivement gardé à vue, pire, il lui est interdit de prendre des soins de santé appropriés vu son Etat actuel », indique le document.
Et de noter que Fortunat Biselele a été placé sous mandat d’arrêt provisoire dans la soirée du vendredi 20 janvier dernier, par le procureur près la cour d’appel de Kinshasa Gombe.
Plusieurs griefs sont portés en son encontre, notamment, l’atteinte à la sureté de l’État, l’espionnage et collaboration avec des forces obscures. Rapporte ce document !
Rappelons que le Vendredi 3 Mars, c’est l’audience en appel de BISELELE BIFOR devant le TGI/GOMBE, l’ UDDH( Union des Défenseurs des Droits de l’Homme) insiste sur le fait que Fortunat Biselele est éligible à la liberté provisoire et donc elle sollicite qu’il lui soit accordé la liberté provisoire et par ricochet lui permettre d’avoir accès à une institution hospitalière adéquate, pour qu’il soit pris en charge pour son état de santé dégradant.