
Par Josué Lelo
L’association des femmes vertueuses “Femme force motrice » a organisé, vendredi 03 mars dernier à Rotana hôtel de Kinshasa, un forum sur l’éducation et la formation des femmes sous le thème de : » Femme, lève toi et impact ta génération. »

Défilé de mode, slam, exposition, master class et panel étaient au rendez-vous afin de motiver les jeunes filles sur l’acceptation, découverte en soi, l’entrepreneuriat face aux enjeux socio-économiques de la Rdc ainsi que sur l’éducation complète à la sexualité.

Linda Kabombo, fondatrice de l’association Femmes Virtueuses » Femme Force Motrice » rappelle sur l’importance de la femme dans la société et insiste sur le thème international de la journée du droit de la femme:
» J’aimerais dire merci à toutes ces braves femmes que j’appelle des femmes forces motrices parce que chacune d’elles m’ont inspirée à créer cette association, leurs bravoure, combat, bataille, lutte et amour. Mon dossier a comprendre qu’il n’y avait pas que du faux dans la femme, comme beaucoup d’hommes pensent, il y a aussi du vrai. Nul n’est parfait en chacun de nous, il y a une semence négative et positive mais je pense que dans la femme, il y a une semence incroyable qui produit même l’homme. Je célèbre autant toutes ces femmes que vous célèbre pour vous. Aujourd’hui, je célèbre tous ces hommes qui ont accepté de prendre place durant cette journée. Vous êtes des hommes à féliciter qui se battent pour la femme parce que demain vous aurez des filles. Je pense que vous devez transmettre quelque chose à l’éducation. Nous avons décidé de faire de cette journée du 8 mars une journée de réflexion, de formation et de partage de séries. »

» Cette association n’a pas été créée pour révolter les femmes. Mais elle a été créée pour que les femmes et les hommes comprennent qu’ils sont deux êtres indissociables, distincts appelés à vivre ensemble.
Et on peut pas parler de l’éducation de la femme sans parler de l’homme, parce que cet homme joue un rôle majeur autour de la femme. Il peut-être père de famille, collègue de travail, enseignant, frère, mari ou bien d’autres”. A-t-elle ajouté.
Dans sa prise de parole, Chantal yelu Mulop coordonnatrice de service spécialisé au sein du cabinet de chef de l’état chargé de la jeunesse et lutte contre les violences faites aux femmes a rappellé l’importance de cette journée considérée de trop capitale à l’autonomisation de la femme congolaise :
» C’est donc avec conviction que j’ai participé à apporter en soutien à ce forum international sur l’éducation et la formation des femmes. D’autres d’autant plus qu’ils traitent des questions importantes telles que, pourquoi et comment travailler son acceptation de soi, briser le stéréotype qui vous empêche d’avancer, Comment renforcer votre image de marque, l’entrepreneuriat face aux enjeux socio-économiques de la RDC et tant d’autres. Toutes les questions traitées, poursuivent comme but d’aider la femme à découvrir sa mission de vie en vue de son autonomisation.
Ensemble, nous devons travailler davantage pour promouvoir les droits des femmes, car dans le monde actuel, aucune solution peut importe. Le domaine socioprofessionnel ne pourra être troublé sans la participation active des femmes. »
Une approche soucieuse de l’égalité des sexes en matière d’innovation, de technologies et d’éducation numériques peut sensibiliser davantage les femmes et les filles à leurs droits et à leur engagement civique.

La Journée internationale des droits des femmes rappelle que les inégalités entre les femmes et les hommes sont toujours d’actualité. Cette journée de sensibilisation qui se déroule le 8 mars de chaque année, permet de faire la lumière sur la condition féminine partout à travers le monde et de faire prendre conscience de l’importance de la lutte pour les droits des femmes, par le biais d’actions féministes.