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Par la rédaction

Sportif chevronné, haut cadre au sein des forces armées de la République, instructeur des armées, ingénieur technicien en électricité et produit de la deuxième promotion de détective en RDC, en liège.
Me Baygon Bombomba Hagler, actuel président de la Fédération Congolaise d’Arts Martiaux Mixtes (FECAMM), nous a accordé une interview dans laquelle son parcours élogieux de sportif, la venue du MMA en RDC par son entremise, ainsi que la tenue du Festival Africain des Arts Martiaux (FADAM), du 17 au 24 juin prochain, ont fait l’objet de nos échanges.

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Me Baygon Bombomba

Quel a été votre domaine de prédilection depuis tout petit ?

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Un petit turbulent, orphelin, grandi chez les oncles, j’ai eu cette bravoure là d’être vicking, ce qui veut dire né dans une famille des boxeurs, des lutteurs.
Ça m’a permis de faire les sports et d’embrasser l’armée en même temps, en progression sur le plan culturel.
J’ai eu à être un acteur de théâtre au sein de “Centre Kinois” de monsieur Kayembe Bwabwa.
Ma naissance a été mystérieuse, en grandissant aussi je suis devenu bizarre. Personne m’a emmené dans le seigneur, je me suis retrouvé moi-même dans le seigneur.

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Qui vous a inspiré dans les disciplines sportives ?

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Aaah !
Ça c’est mon oncle, mon oncle Obourg.
Vous remarquerez que mon agence de sécurité porte son nom, paix à son âme.
Le seul poid lourd de boxe de la RDC à l’époque.
Mais aussi celui qui m’a appris à Boxer c’est Quentus, il est venu de Lubumbashi à Kinshasa, comme il s’entraînait avec mon oncle.
C’est quand on m’a inscrit dans une école des prêtres que ma discipline a été vraiment orientée.
On me donnait toujours des responsabilités pour que je ne fasse pas des bêtises.
Mon maître s’appelait Franck Lubaki Piemo, c’est avec lui qu’on a fait un club de karaté.
Tellement que j’étais meilleur à cette époque là, mon beau-frère Suka muana Endubu, m’a emmené dans le karaté club Lisano.
C’est le club qui m’a mis en exergue, pour qu’on connaisse Baygon que je suis.

Lequel de vos combats vous a le plus fait connaître ?

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Ô !
Ce n’est pas un seul combat, c’est des spectacles en revue, à chaque fois qu’on partait combattre.
Je remportais mes combats avec des coups de poing spectaculaires.

Lequel de tous vos combats où avez-vous été battu ?

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Il n’y a eu un combat où j’ai été battu.
C’est seulement que je battais tout le monde.
J’étais ennemi de tout le monde.
Je suis le révolutionnaire du karaté dans la ville province de Kinshasa.
L’équipe nationale de l’époque était déjà bâclée, il a fallu trouvé un gars de Lingwala, Barumbu, Kinshasa et Kalamu.
Mais moi je suis venu de Lemba.
Perdre un combat depuis que j’ai commencé, c’est un seul où j’étais opposé à Antho Tumba en 1984.

Combien de combats, au total avez-vous livré durant tout votre parcours dans le karaté ?

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Je suis l’homme qui a beaucoup combattu de l’histoire, j’ai réalisé 167 combats, dont 4 défaites, deux nuls.
Quand je dis une défaite, ce n’est pas une défaite, c’est un complot, seul contre tous.
Mon club ( Armée de l’Éternel), était le meilleur club de la RDC.
Nous avons fait 8 ans de saison.

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Pouvez-vous nous citer quelques-unes de vos disciplines ?

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Il y’a la boxe, je suis champion de boxe amateur à trois reprises, en 2003, 2004 et 2005.
Une fois champion de la lutte, dont j’ai été encadré par Alimasi Turbo.
Sur la scène internationale, Grappling, champion de natation, champion d’athlétisme de 100 mètres au championnat interuniversitaire, interarmée aussi.

Parlez-nous brièvement de FADAM ?

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FADAM, c’est l’unique Open mondial des Arts Martiaux, FADAM c’est ce qu’on appelle Festival Africain des Arts Martiaux qui est venu dans notre pays.
Il n’y aura pas que la partie combat, il y aura la partie culturelle, socio-éducative, managériale et les gens auront des bourses d’études pour la Chine.
Nous congolais, avons jamais organisé un événement pareil.
Je me souviens quand j’étais encore jeune, j’ai été déclassé, je devais combattre en boxe aux jeux zaïrois à l’époque.

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Propos recueillis par Joseph Tshibanda

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