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Selon les révélations, un réseau bien organisé opérait au cœur même du ministère, produisant illégalement des passeports et détournant des sommes colossales.

Cette pratique frauduleuse prive l’État congolais des revenus substantiels, alors que le passeport congolais figure parmi les plus chers d’Afrique à 195 dollars.

L’enquête révèle un système sophistiqué où certains fonctionnaires, en collusion avec des réseaux externes, contournent les procédures officielles pour produire des documents de voyage.

Ce système parallèle aurait déjà coûté des millions de dollars aux caisses de l’État.

“Ces détournements sont particulièrement préjudiciables car ils privent l’État de ressources essentielles pour financer des projets de développement vitaux pour la population”, souligne le lanceur d’alerte, qui a préféré garder l’anonymat par crainte de représailles.

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L’impact de cette fraude est considérable : Manque à gagner pour le Trésor public
Affaiblissement de la crédibilité des documents de voyage congolais
Risques sécuritaires liés à la circulation des documents non conformes
Diminution des ressources pour les projets de développement.

Face à ces révélations, la société civile exige une enquête approfondie et des sanctions exemplaires contre les responsables de ce réseau mafieux.

Cette affaire souligne l’urgence de réformer le système de production et de délivrance des passeports en RDC, tout en renforçant les mécanismes de contrôle pour garantir la transparence dans la gestion des ressources publiques.

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