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Par la rédaction

La rencontre, ouverte ce samedi dans la capitale éthiopienne, a vu la participation de six chefs d’État sur les dix attendus, parmi lesquels figuraient le Congolais Félix Tshisekedi, le Rwandais Paul Kagame et l’Angolais Joao Lourenco, organisateur de cette initiative. Les autres chefs d’État ont été représentés.

Le médiateur Joao Lourenco a souligné que cette démarche visait à relancer le processus de paix, fortement compromis par l’escalade des combats dans l’est de la RDC.

L’objectif premier est d’obtenir un cessez-le-feu entre les forces armées de la RDC et le groupe rebelle M23, ainsi que d’initier un dialogue direct entre les dirigeants congolais et rwandais.Suite à des discussions à huis clos, chaque partie a eu l’opportunité de faire part de ses positions.

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Le Président Félix Tshisekedi a réitéré sa condamnation de l’agression subie par son pays, exigeant le retrait sans conditions des membres du M23 du territoire congolais. En réponse, la délégation rwandaise a continué de nier toute implication dans la crise sécuritaire en RDC.

En face du Président Rwandais Paul Kagame, Félix Tshisekedi a donné la position de son gouvernement en ces quelques phrases :

- Cette guerre n’est pas une invention de la RDC.

- Une guerre pour Continuer le pillage de mon pays et faire le bonheur du #Rwanda 🇷🇼 et de ses complices.

- On ne peut pas prétendre devenir protecteur d’une communauté d’un pays voisin.

- On ne va jamais négocier avec le M23.

- Je veux la paix mais pas à n’importe quel prix.
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