L’affaire Denise Mukendi Dusauchoy et Jacky Ndala rébondit après plusieurs mois bien que ce dossier ait été enterré par Jacky Ndala par peur d’être banalisé par l’appareil judiciaire congolais qu’il estime être manipulé par le pouvoir en place, lui qui se considère comme opposant.
Beaucoup de lecteurs de L’INTERVIEWEUR.CD ont failli se laisser emporter par des versions abracadabra de certains médias experts en copier-coller tout en oubliant que le petit jeu des piques sur les réseaux sociaux de Jacky Ndala et Denise Mukendi Dusauchoy, tous ressortissants de l’espace Grand Kasaï ne date pas d’aujourd’hui.
Les deux individus placés sur le ring des médias sociaux en ce net moment et sanctionnés par le CSAC se connaissent très personnellement depuis Mbuji-Mayi ( Ville MIBA).
L’on vous rappelera que dans une vieille vidéo de Jacky Ndala, on l’entendrait déplorer comment Denise Mukendi Dusauchoy se serait permise d’insulter sa mère sous prétexte qu’elle aurait un corps qui pue et insupportable et cela dans leur langue maternelle ( Tshiluba ), avec des mots très précis qui énervent.
Aux attitudes d’un natif de Mbuji-Mayi, dans la même vidéo, Jacky Ndala reconnaissait avec chagrin l’estime qu’il a pour sa famille, qu’il serait même amis d’enfance à certains de ses frères qui seraient à l’étranger.
Comme les beaux souvenirs ne suffisent pas, pendant ce temps, cette affaire semble avoir une autre tournure juste après des révélations troublantes faites par Jacky Ndala sur ses 11 mois de détention à la Prison Centrale de Makala, bien qu’il ait été gracié par Félix Tshisekedi.
Dans une récente vidéo de ce lundi, Jacky Ndala dit avoir été sodomisé ( violé par la voie anale ) à l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) et cela sous les commandes de Denise Mukendi Dusauchoy, qui a d’ailleurs affirmé être à l’origine de l’agression en ces termes :
« On t’a visité par derrière. Tu es resté maboul. On t’a aidé à être pédé. Tu es devenu une femme. (…) Quand il a fallu enlever ta dignité, je l’ai fait sans cœur. »
Dans sa casquette d’opposant, Jacky Ndala avait milité activement pendant la campagne électorale pour le départ du président Félix Tshisekedi. Il avait dorénavant expliqué que son objectif était de porter plainte pour les abus subis une fois le chef de l’État déchu, mais dommage.
Cet ancien Coordonnateur National de la Jeunesse du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, avait été condamné à 22 mois de prison et libéré le 18 juin 2022, après avoir purgé 11 mois à la Prison Centrale de Makala. Sa libération est survenue grâce à une grâce présidentielle.
Se trouvant en mauvaise posture politique, Jacky Ndala s’était éloigné de Katumbi pour créer son propre parti politique.