Par Valentin Kanku/Mbuji-Mayi
Un dépôt d’explosifs de la Minière de Bakwanga situé en pleine forêt du polygone a été vandalisé par des personnes non autrement identifiées.
Scandale produit aux heures de travail des agents de sécurité, aucun d’entre eux ne dispose des informations claires sur l’origine de cet acte et la destination d’explosifs emportés. A-t-on appris des sources internes.
Après que ce scandale se soit produit à la distraction totale de la Direction générale de la MIBA, commandant en chef de la société, tous les gardes miniers et policiers commis à la sécurité de cet endroit stratégique ont tous pris fuite et même abandonné armes et autres instruments de défense.
Faisant suite à cet unième cas de vol, des sources internes parlent de la violation des textes fondamentaux de la société par l’administrateur directeur général, André Kabanda Kana qui se fait sécuriser à l’heure actuelle par des éléments des Forces Armées de la République (FARDC), lui qui, pour cacher son plan B de mégestion, tenait mordicus à rassurer à l’opinion que tout était au parfum à la Direction générale de la MIBA, en protestant contre la mission d’audit effectuée en septembre dernier où il se retrouve en très mauvaise position.
Un administrateur de la MIBA sous anonymat renseigne qu’au niveau du polygone MIBA se trouve un dépôt d’explosifs ( mines…) au secteur d’exploitation de Dibindi qui servent aux équipes de casser des pierres ( Kimberlite) qui a été vandalisé, des cadenas cassés et des portes libres d’accès de toute manœuvre sous l’oeil complice de la direction générale.
Selon les conventions de la Minière de Bakwanga, renchérit cet administrateur, les autorités de la MIBA et toutes les productions de la MIBA sont sécurisées ou protégées par la police et les gardes miniers.
C’est à la veille du scandale produit dans la nuit du vendredi 15 au samedi 16 Novembre 2024, que l’administrateur directeur général, André Kabanda Kana aurait essayé par hypocrisie de décrier le climat d’insécurité au sein de la société après avoir entrepris des démarches nocturnes pour se munir d’une bande d’éléments des FARDC précédemment évoquée.
Pendant ce temps, des enquêtes se poursuivent au sein de la société pour déterminer l’origine de ce scandale intervenu avant l’arrivée du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, annoncé à Mbuji-mayi, dans la province du Kasaï Oriental.
Hormis les enquêtes entamées au niveau local, le même administrateur sous anonymat qui s’est confié à L’INTERVIEWEUR.CD sollicite l’implication du ministre du portefeuille, Jean-Lucien Bussa pour mener des enquêtes sérieuses.
Très sensibles au soleil, feu et chaleur, nous a expliqué un garde minier que nous nous abstenons de citer son nom, les explosifs saccagés inquiètent de milliers de riverains de Mbuji-mayi par peur d’être surpris d’une explosion à long terme dans l’un des périphériques de la ville et ses environs, pouvant causer de milliers de morts.
Ce scandale étant un indice d’autres effets graves d’insécurité, un proche de l’administrateur directeur général, André Kabanda Kana craint le pire pour les jours à venir, par peur de voir même des usines de la société pillées et les 70 millions promis par le Gouvernement Central privés à la société.
Après que les auditeurs de la Minière de Bakwanga en provenance de Kinshasa, chargés de mission aient occasionné un tollé de colère à la Direction générale de la MIBA pour avoir mené avec technicité la mission d’audit effectuée du 23 Septembre au 08 Octobre 2024, plusieurs observateurs locaux se posent mille et une questions sur la montée en puissance des cas de vol à la Minière de Bakwanga (MIBA).