La Chambre Haute du Parlement a invité ce lundi 09 Décembre 2024, le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologie pour répondre à la question orale avec débat de l’Honorable Sénateur Michel Lingepo Molonga sur la situation actuelle de la cartographie géographie de la République Démocratique du Congo dans sa triple composition : terrestre, maritime et aérienne.
Dans sa prise de parole, le patron du secteur de la recherche scientifique congolaise, Gilbert Kabanda a fait savoir devant les Sages de la République que l’Institut Géographique du Congo (IGC) n’a plus d’avion pour faire la photogrammétrie aérienne, faute de moyens financiers.
Selon le ministre de la recherche scientifique, Gilbert Kabanda, “ la cartographie de la RDC existe puisque l’Institut Géographique du Congo (IGC), produit et dispose, à ce jour, de six types de carte à savoir :
- La carte politico-administrative des 145 territoires;
- La carte de toutes les tribus de la RDC ;
- La carte hydrographique ;
- La carte de la faune et de la flore;
- La carte de la ville de Kinshasa.
Intervenant en tant qu’élue des élus provinciaux de la Province de la Tshopo, la Sénatrice Madeleine Nikomba a relevé quelques faiblesses du secteur de la recherche scientifique en RDC, avec comme preuve à l’appui, la spoliation de la concession abritant l’Institut Géographique du Congo à Kisangani, oublié de tous.
L’élue des élus renseigne qu’à ce jour, après que la concession de l’IGC ait été spoliée, les bureaux sont quasi-inexistants et que cela inquiète amèrement les fils et filles de sa contrée.
À cet effet, elle attend des mesures concrètes de la part du Gouvernement de la République et du ministère de tutelle pour sécuriser l’ensemble des infrastructures de l’Institut Géographique du Congo et leur réhabilitation à Kisangani.
Pour ce qui est de la cartographie, l’honorable sénatrice a tenu à rappeler les circonstances selon lesquelles la RDC est grignotée par ses pays voisins sans aucune excuse., Ces conflits sont visibles aussi au niveau de la province de la Tshopo où ses terres sont grignotées par ses Provinces sœurs.
À titre d’exemple, elle a fait mention des conflits existant entre la Tshopo et le Maniema mais aussi avec le Haut-Uélé par manque de cartographie.