photo 1670602214

Par Nzangura Kwavingiston

img 20250729 wa0170

La précarité économique, les conflits et le manque d’opportunités poussent de nombreuses jeunes filles à migrer vers des zones urbaines ou semi-urbaines comme Bulongo ou Mutwanga pour se faire un peu d’argent. C’est dans ce contexte que plusieurs d’entre elles se sont retrouvées dans les « Q.G », des maisons de tolérance devenues pour certaines un refuge de survie.

img 20250729 wa0168

Une récente opération de bouclage menée par les services de sécurité dans la commune de Bulongo a conduit à l’arrestation de plusieurs filles. À leur libération, elles ont exprimé leur volonté de changer de vie.

img 20250729 wa0171

« Nous payons le transport depuis Butembo pour venir chercher à vivre ici. Ce n’est pas de gaieté de cœur qu’on se retrouve au Q.G », confie une jeune femme.

Lire aussi  Serge Kiambukuta, père du rappeur Franco-congolais NINHO s'est éteint à 73 ans à Paris

Derrière la prostitution, c’est un profond désarroi économique qui se cache : la recherche de revenus pour survivre, pour nourrir un enfant, ou simplement pour se loger.

Ces filles disent aujourd’hui vouloir réintégrer leurs familles et réclament du soutien pour ne pas retomber dans la marginalisation. Leurs récits appellent à des politiques de réinsertion, d’alphabétisation, et d’autonomisation des jeunes femmes dans les zones vulnérables.

Partager cet article :