
Par Élie Anzakuno
Le rêve mondialiste des Léopards est encore en vie !
Après une phase éliminatoire pleine de rebondissements, la RDC s’apprête à disputer une étape décisive : les barrages africains pour le Mondial 2026.
Une dernière bataille qui se jouera au mois de novembre au Maroc, sur le format du match unique à élimination directe.
Le tirage a parlé : les Léopards croiseront le fer avec les Lions Indomptables du Cameroun.
Un duel entre deux nations ambitieuses, où le perdant dira adieu au rêve américain, et le vainqueur poursuivra sa route vers la finale des barrages africains.
En cas de match nul, les deux équipes iront en prolongation, puis aux tirs au but si nécessaire.
Aucune place à l’erreur : un seul match, une seule chance !
Si la RDC parvient à écarter le Cameroun, elle retrouvera en finale le vainqueur du duel Gabon – Nigeria.
Là encore, un seul match décisif déterminera l’unique représentant africain aux barrages intercontinentaux.
C’est dire que chaque minute comptera, et que les Léopards devront faire preuve d’une concentration absolue pour franchir ce cap historique.
Le vainqueur africain rejoindra un mini-tournoi mondial réunissant six équipes :
• 1 d’Amérique du Sud (probablement la Bolivie),
• 2 d’Amérique du Nord et des Caraïbes,
• 1 d’Asie,
• 1 d’Océanie,
• et 1 d’Afrique (le vainqueur de ces barrages).
Parmi ces six équipes, les deux mieux classées au classement FIFA iront directement en finale, pendant que les quatre autres s’affronteront en demi-finales à élimination directe.
Les deux vainqueurs finaux décrocheront les derniers tickets pour le Mondial 2026.
Cinquante ans après leur unique participation à la Coupe du Monde (en 1974), les Léopards rêvent de retourner sur la plus grande scène du football.
Portée par des joueurs comme Mbemba, Wissa, Bakambu ou encore Edo Kayembe, la RDC veut prouver qu’elle a retrouvé sa place parmi les grandes nations africaines.
Le défi est grand, mais l’espoir est bien réel.
Les Léopards ont rendez-vous avec l’histoire.
Le peuple congolais, lui, retient déjà son souffle.
