
Après l’épisode de son passage, largement médiatisé, devant la Cour militaire pour violation des consignes, la militaire de l’armée congolaise Sarah Ebabi, dite « Ebajara », a finalement épousé monsieur Kelly Nkolly devant l’autorité communale de Limete à Kinshasa.

Mercredi 29 octobre dernier, Sarah Ebabi retrouvait sa liberté après avoir été condamnée à 12 mois de prison avec sursis.

Ce vendredi, moins de 72 heures, elle s’est livrée dans un exercice d’embrasser son désormais mari, une façon de sceller son union devant l’officier de l’état civil, M. Isaac Mukendi, vice-bourgmestre de la commune de Limete.
Rappelons que ce mariage a été secoué de tout vent, avec une multitude de commentaires sur les réseaux sociaux, condamnant sans mâcher les mots, les manœuvres de l’appareil judiciaire congolais qui se serait livré une fois de plus à un sujet moins intéressant, d’intérêt public, à l’heure où le recrutement des femmes à l’armée demeure très encouragée.
Usage du mot “adjudant” au féminin
Le féminin d’adjudant est adjudante. Cependant, dans l’usage militaire français, le grade reste souvent désigné au masculin, même pour une femme.
Dans l’appellation, on dira : Pour un homme : « mon adjudant ». Pour une femme : « adjudant » (sans le « mon », qui signifie « monsieur »). Dans d’autres contextes, comme au Canada, le terme féminisé est couramment utilisé, tant pour la désignation que pour l’appellation. Le terme adjudante-cheffe est également utilisé pour le grade supérieur.
