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Par L’intervieweur congolais

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Cette campagne qui existe depuis plus de 12 ans déjà, se poursuivra jusqu’au 17 Avril prochain et cela à la portée de tous.

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Selon Madame, Dr Sandrine Modia Putshu : « Cette campagne est une initiative que nous menons avec passion et dévouement pour contribuer à améliorer la santé de la femme dans notre pays.
Cette année, une étape essentielle a été franchie dans la poursuite des missions que nous nous assignées.
En effet, pour la toute première fois, nous avons intégré un volet essentiel à notre campagne à savoir :
– L’infertilité du couple.
Les problèmes liés à l’infertilité du couple ne sont plus à présenter, surtout dans le contexte social, culturel, économique et même religieux de notre pays.
Les professeurs et maîtres, ainsi que les confrères présents, peuvent attester de l’augmentation du nombre des couples jeunes ou moins jeunes qui consultent pour désir de conception ».

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Elle poursuit : « L’infertilité est une réalité brutale pour ceux qui la subissent :
– Le couple ;
– La famille ;
– La communauté …
Et c’est également une vérité beaucoup amère pour les professionnels de santé que nous sommes, qui sont parfois limité par les moyens surtout financiers ou par de technologies nécessaires pour y faire face.
L’une des difficultés majeures dans la prise en charge de ces couples, reste le coût élevé du bilan d’infertilité, sans lequel, il est impérieux d’adopter une attitude médicale correcte».

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Elle enchaîne : « Pour cette 12ème édition, nous avons associé au dépistage des maladies Gynécologiques le bilan complet d’infertilité au tiers de leur coût habituel.

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Pour le professeur, Dr Antoine Modia O’yandjo : « C’est depuis plus de 12 ans que nous lançons cette campagne, nous avons commencé en 2013, et mais la particularité de cette douzième édition est qu’aujourd’hui on va pas seulement chercher à voir s’il y a des myomes, s’il y a des kystes, s’il y a des fibromes…
Mais il y a quelque chose qui nous a toujours frappé, et qui nous a toujours attristé, c’est le fait que beaucoup de couples soient venus.
On a pas commencé à soigner les couples infertiles aujourd’hui !
Il y a la possibilité de les soigner médicalement, mais à un moment donné on était bouché, buté à cet obstacle qui faisait qu’ il y a eu des causes de l’infertilité qu’on ne pouvait pas soigner, notamment le fait que les femmes ont des trompes bouchées, le fait qu’on homme n’a pas de spermatozoïdes
Alors, les techniques d’Assistance Médicale à la Procréation sont venues sauver; c’est une bouée de sauvetage, pour ces couples là.
Mais comme ce sont des techniques qui coûtent cher, on a dit mais si nous attendons, ils ne viendront pas !
On va aller vers eux pour leur dire qu’il y a moyen de commencer le processus, surtout avec le bilan, parce qu’il faut des examens qui coûtent cher, et on a dit on va joindre l’infertilité, la prise en charge de l’infertilité à cette campagne de 2012 ».

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Il conclut : « Je profite devant vos microphones et caméras, pour dire que ces femmes là, ces couples là qui ont ce genre de problèmes, mais ils ont l’occasion de venir se faire examiner gratuitement, d’abord pour ce qui concerne les maladies organiques que nous connaissons, mais aussi faire un bilan de l’infertilité et cela presque pour rien.
Et cette campagne spéciale de dépistage des maladies Gynécologiques et de l’infertilité du couple ne prendra qu’un mois ».

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