Le digne fils de la Province du Kongo Central, Territoire de Lukula, Ariel Buveka nous a accordé une interview exclusive au cours de laquelle il a passé en revue le déroulement du cycle électoral en RDC, la réélection de Félix Tshisekedi, l’apport de Fabrice Puela, l’élection du nouveau gouverneur Grâce Bilolo, de son ressenti après les élections, de la problématique du Cumul des fonctions et bien d’autres faits d’actualités. Retrouvez dans les l
Monsieur Ariel Buveka alias NDUNGU BUALA, bonjour !
Quelques mois après les dernières élections présidentielles, législatives nationales et provinciales, quel est votre état d’esprit ?
Bonjour !
Je suis très heureux de répondre à vos questions, merci pour l’invitation. Mon état d’esprit est le même qu’il y a six mois, c’est-à-dire serein. Je me réjouis du fait que la Province du Kongo Central ait voté massivement pour le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi. Ce qui est une première pour cette province qui, jadis, était acquise à la cause de l’opposition. Je suis fier d’avoir contribué à le faire réélire, car il ne faut pas oublier que je suis aussi membre de l’Union Sacrée de la Nation.
Votre échec, ne vous a-il pas affecté ?
Honnêtement, non. Vous savez, l’échec n’est pas toujours ce que l’on voit. Je peux vous dire que j’ai gagné quelque chose, mais je ne dirai rien de plus. Je félicite tous ceux qui ont été proclamés par la CENI et confirmés par la Cour Constitutionnelle. Nous espérons qu’ils vont contribuer à bon escient au redressement de notre beau pays.
Vous êtes membre de Congo Nova, Parti cher au Ministre PUELA. Pouvez-vous nous dire comment va-t-il ?
Le Ministre se porte très bien. Il est d’ailleurs présentement en mission de service à Goma, je le salue en passant. Vous savez, S.E AFP est un homme qui inspire plus d’un. En tant que parlementaire, il a marqué son époque. En tant que Ministre, il a ramené du tonus au sein du Ministère des Droits Humains et les résultats sont sans appel. Si je me mettais à dresser son bilan élogieux maintenant, nous dormirions ici.
Vous avez récemment été aperçu à Matadi le jour des élections sénatoriales et des gouverneurs. Quel était l’objet de votre présence dans cette ville ?
Vous n’allez quand-même pas m’interdire d’aller chez moi au Kongo central !
En tant que membre de l’USN, nous y étions justement , d’abord pour accompagner le Ministre Puela qui était candidat sénateur, ensuite encourager le nouveau gouverneur , qui avait été choisi candidat de notre famille politique à savoir l’USN.
Justement parlant du Gouverneur Bilolo, quelques mots ?
Je lui souhaite un fructueux mandat. Ça fait plaisir de voir un jeune accéder à ces fonctions prestigieuses dans un pays où le renouvellement de la classe politique demeure un mythe à cause de son système politique. Il connaît les défis qu’il doit relever. Il a notre soutien.
Que reprochez-vous au système politique congolais ?
Le népotisme et la corruption. Nous sommes dans un système où les forts deviennent de plus en plus forts et dans ce jeu, tous les moyens sont bons. Ils sont dans une quête effrénée des postes. Ils font nommer leurs nièces, neveux, fils et filles. C’est terrible.
Récemment vous avez vivement critiqué la CENI sur Facebook, en appelant à des réformes sérieuses, vous en souvenez-vous ?
Oui. Par exemple, Je suis de ceux qui pensent que la CENI doit avoir un personnel à temps plein sur toute l’étendue du territoire national. Elle doit avoir des agents qualifiés régulièrement engagés sur base d’un CDI. Je comprend mal qu’on recrute une personne à deux mois des élections et qu’on lui dise, tiens tu seras chef de centre. Mais ces réformes doivent s’étendre également sur la loi électorale. Le cumul de fonctions est une sérieuse matière à réflexion. Aujourd’hui, vous avez une seule personne qui est à la fois Député national, provincial, sénateur, gouverneur. Dans un pays de 100.000.000 d’habitants, excusez moi, mais c’est une insulte.
Monsieur Ariel, nous sommes à la fin. Quel est votre dernier mot ?
Merci une fois de plus de m’avoir donné l’opportunité de m’exprimer à travers votre média. Je n’ai pas l’habitude de le faire.
Je demande au peuple congolais de se ranger derrière le chef de l’Etat pour la réussite de son second mandat. Pieuse pensée à la population de l’Est qui subit une guerre injuste depuis plusieurs années. Nous finirons par vaincre l’ennemi. Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo.