Après sa victoire à l’élection sénatoriale vendredi dernier, dans la province de l’Equateur, le patriarche Jonas Mukamba Kadiata Nzemba s’est enregistré conformément aux dispositions d’usage au bureau du Sénat ce vendredi 31 mai 2024.
Cet ex-gouverneur Kasaïen de l’Equateur sous le régime du Maréchal Mobutu, prône l’unité nationale dans ses nouvelles attributions.
Âgé de 93 ans, Jonas Mukamba Kadiata Nzemba parle de son élection comme étant le fruit de la satisfaction de ses loyaux services rendus à la population de cette partie du territoire national en tant qu’ancien gouverneur de 1967 à 1968 et de 1980 à 1983.
L’on attribue également sa victoire à la forte présence au niveau provincial de son regroupement politique FPAU à l’Assemblée Provinciale de l’Equateur.
Aussitôt élu Sénateur à l’âge de 93 ans, le Patriarche JONAS MUKAMBA KADIATA NZEMBA, sera le probable futur Président du Bureau d’âge du Sénat conformément aux dispositions réglementaires régissant la Chambre Haute, en remplacement de l’élu du Kongo central, le Sénateur, Pascal Kinduelo, 86 ans.
Dans une interview de ce vendredi 31 mai, accordée à L’intervieweur.cd, le plus âgé de tous les nouveaux Sénateurs de la quatrième législature, troisième République s’est exprimé en ces quelques mots :
« Ce premier contact est prometteur ; j’ai été bien accueilli; déjà au rez-de-chaussée, même lors de mon enregistrement, ça promet que nous ferons des grandes choses avec mes collègues…».
Dans sa prise de parole en lingala, le patriarche a fait savoir que les citoyens de la province de l’Equateur sont des vrais nationalistes; car il leur avait demandé après avoir été gouverneur de lui donner un mandat électif, celui de devenir sénateur et cela a été fait sans condition.
Il leur promet de travailler main dans la main pour que la ville de Mbandaka, ainsi que ses territoires, aillent de l’avant.
Mukamba, qui n’est pas natif de l’Equateur mais du Kasaï, a remporté l’élection sénatoriale haut la main avec une majorité significative, recueillant 4 voix contre 3 pour ses concurrents, Jean-Paul Bofili ( 3 voix), Bolenge (3 voix) et Jean-Claude Baende (3 voix).
Plusieurs observateurs ont fait savoir que son élection était un acte démontrant l’absence de xénophobie et tribalisme des citoyens issus de la grande province de l’Equateur.