
Par Joseph Tshibanda
Après son inauguration par le Président de la République, Félix Tshisekedi en mi-décembre, l’équipe dirigeante du Centre Culturel et Artistique des Pays de l’Afrique Centrale (CCAAC), annonce la tenue d’une série d’événements sous le thème “Débout, Peuple du Congo ” du 15 au 20 Février 2025.

L’annonce de la première tenue des activités à vocation culturelle, dans ce tout nouveau bijou du secteur culturel congolais a été faite ce jeudi 13 Février 2025, au cours d’une conférence de presse tenue dans l’une de ses salles.
Parmi les points essentiels de cette grande annonce figure :
- Mobilisation culturelle et intellectuelle pour la souveraineté nationale;
- Collecte de fonds en faveur des combattants de la souveraineté, Appel à la solidarité ;
- Fundraising pour soutenir les FARDC et les résistants Wazalendo.
Pour ce qui est de l’ordre du jour, il est prévu :
- Missa Congo
- Projection film et débat « Congo, le silence des crimes oubliés »

Ceci étant une vraie rencontre des congolais eux-mêmes, il sera aussi question de définir la vraie identité culturelle du peuple du Congo, qui semble se perdre dans le vestimentaire, musique et bien d’autres.

Le go des activités dans cet édifice, construit spécialement pour servir de salle de spectacle après que celui de l’époque soit devenu siège du parlement (Assemblée nationale et Sénat) depuis 1994 a été retardé par certains aléas dont son Directeur général, Balufu Bakupa-Kanyinda s’en est réservé d’en parler.

Avant de démarrer la conférence de presse, l’équipe dirigeante du CCAAC a procédé à la projection de deux films dont l’un sur la coopération sino-congolaise et l’autre sur les événements marquants de l’histoire de la République Démocratique du Congo jusqu’à ce jour.
Qui finance les activités au Centre Culturel et Artistique des Pays de l’Afrique Centrale ?

Cela étant la question de L’intervieweur congolais adressée à son Directeur général, l’écrivain et réalisateur Balufu Bakupa-Kanyinda, ce dernier a fourni quelques éléments de réponse, selon lesquels, le Centre fonctionnerait grâce à ses propres entrées, en français facile, le CCAAC s’auto-financerait.

En somme, cet édifice devrait désormais répondre au cruel besoin d’ateliers, de salles de spectacles et d’expositions pour les artistes du monde entier, particulièrement ceux de la République Démocratique du Congo.
