
Par Bertin Kangamotema
Le Pacte Social pour la Paix en RDC, porté par la CENCO et l’ECC, suscite des critiques infondées. Voici pourquoi il dérange les manipulateurs.
Depuis le lancement de l’initiative du Pacte Social pour la paix par la CENCO et l’ECC, certaines voix tentent de semer le doute et de distraire l’opinion. Des critiques ont émergé, toujours infondées, souvent confuses. Mais soyons conséquents : la crise est congolaise ; les morts, les souffrances, les violés, les volés et les déplacés de guerre sont congolais, mais pourquoi refuse-t-on avec une telle obsession une initiative nationale de paix ?
Ce que les deux églises ont entrepris est simple, noble et transparent : dialoguer avec les pays de la sous-région pour trouver ensemble les chemins d’une paix sous-régionale durable. Une démarche sérieuse, menée par deux des institutions les plus respectées du pays, fortes de leur autonomie, de leur crédibilité et de leur intégrité.
Les tentatives de polémique autour d’une prétendue “aide étrangère” sont aussi prévisibles qu’infondées. Aucun financement direct des gouvernements étrangers n’a été sollicité ni obtenu. Comme cela se fait dans toute mission diplomatique ou religieuse de haut niveau, les États visités ont simplement respecté les usages protocolaires : accueil, hébergement, transport. Rien d’extraordinaire, rien de caché. Et surtout, rien qui n’altère l’indépendance et la probité de la mission.
Pourquoi alors engager autant de moyens dans cette grande campagne médiatique de diabolisation d’une initiative si essentielle pour mettre fin à la guerre et aux souffrances des Congolais ? Le peuple congolais, aujourd’hui martyr d’incessantes agressions du Rwanda, développe à juste titre des ressentiments légitimes à l’égard de ce pays. Mais c’est criminel d’entraîner notre peuple dans des obsessions anti-rwandaises inconsidérées, alors que plusieurs autres pays – africains et européens – ont accueilli la délégation ?
Pourquoi ignorer que cette mission a couvert l’ensemble de la sous-région, avec la même clarté, la même exigence, et la même volonté d’écoute ? Parce que, comme souvent, lorsqu’un projet congolais devient sérieux, il dérange, comme si les Congolais n’avaient pas le droit d’entreprendre une initiative sérieuse pour le salut de leur patrie !
Mais la CENCO et l’ECC, dans leur mission prophétique, n’ont pas vocation à répondre à chaque attaque ou aux manipulations à mauvais escient de notre peuple. Leur mission dépasse les querelles de couloir. La CENCO et l’ECC avancent irrévocablement, avec foi et responsabilité, vers leur seul et unique objectif : la Paix et le Bien-Vivre ensemble dans notre pays et dans les Grands Lacs.
Monseigneur Fulgence MUTEBA, dans sa sincérité pastorale, l’a exprimé sans détour : la vérité n’a pas besoin de se camoufler. Ceux qui cherchent à troubler l’opinion en déformant les faits ne font que révéler leur propre malaise face à une initiative qui remet les vertus de la vérité et de la probité morale au centre de tout ce qui se fait pour la Nation.
L’heure n’est pas à la distraction.
Honni soit celui qui manipule pour qu’il tourne le dos à un projet si salutaire pour la Patrie !
L’heure est à l’action.
La paix n’attendra pas que tout le monde soit d’accord : elle se construit avec ceux qui en connaissent l’importance, parce qu’ils ne sont pas en politique pour leurs propres poches et proches, mais pour le bien de chaque Congolais et de tous les Congolais.
Source: http://New-messager-de-la-paix.net www.new-messager-de-la-paix.net