
Par la rédaction
À part sa beauté scénique aussi adorable que son talent exceptionnel, l’actrice Hornella Mukeba nous a fait part du film » Elikya »,ma part d’ombre, réalisé par Éric Kayembe et produit par Asli Dianna Ngalula, dont la sortie en première est initialement prévue pour ce 13 octobre 2021. À l’ère où les albinos deviennent de plus en plus isolés du reste de la race noire, ce film met au centre de sa raison d’être cette catégorie de personnes.
La sortie officielle du film, le mode de financement, les difficultés rencontrées, l’histoire du film sont là, les sujets qui ont fait l’objet de cette interview exclusive que cette actrice, chanteuse gospel et infirmière de formation a accordée à Lintervieweur.cd:

C’est quoi l’idée du film « Elikya », ma part d’ombre ?
Le film » Elikya « ,ma part d’ombre est un film tourné à Kinshasa qui raconte l’histoire d’une jeune dame qui se bat pour retrouver son fils albinos qui a été enlevé,après que cette dernière ait été chassée après avoir accouché un albinos contre la volonté du père de l’enfant, qui ne voulait pas d’enfants albinos.
Combien de personnes ont-ils participé à ce film ?
Dans ce film,on a un effectif de plus de vingt à vingt-cinq personnes, (acteurs et techniciens).
Ce film vous a pris combien de temps de tournage?
On a pris une semaine et demi de tournage,deux à trois jours pour la répétition.
Quel genre de films vous inspire le plus?
D’abord, je dirai que je suis actrice,je m’intéresse aux films qui parlent plus de sensibilisation,humanisme,qui parle plus de la vie, quoi !
Comment prendre soin de la vie,comment protéger une race si je peux dire,une minorité de personnes qui sont maltraitées quelque part,
C’est ce genre de films là aussi qui m’inspire beaucoup et aussi des films d’action,dramatique et romantique,voilà un peu !

Quel rôle avez-vous joué dans ce film ?
Dans ce film, j’ai joué le rôle de « Azanga », Azanga c’est la jeune dame qui se bat pour retrouver son fils albinos.
Où avez-vous tourné ce film ?
On a tourné à Kinshasa aaah !
On est pas allé loin,il y’a des gens qui nous ont aidé à tourner ce film dans leurs maisons,
On a demandé dans des hôpitaux ôoo!
Nous avons contacté nos connaissances.
Quel est le coût global de ce film ?
Aaaah! Bon, le coût du film ça dépend,si je pourrais dire un mot,c’est de dire que cette question revient à la productrice Asli Dianna Ngalula et le réalisateur Éric Kayembe,qui pourraient savoir exactement combien est-ce que cela a coûté.
Peut-on nous attendre à un autre film plus que » Elikya « ma part d’ombre dans un proche avenir ?
Pourquoi pas? On est en tournage par-ci, par-là,on essaie de tourner de part et d’autre,si tout va bien,oui car il y’a des séries qui sont en plein tournage où j’ai joué aussi,voilà !
Que prévoyez-vous le jour de la sortie du film » Elikya »,ma part d’ombre ?
Mmmmm! Je signale déjà que la sortie c’est pour le 13 novembre à Belcampus,à partir de 17h,que les gens viennent découvrir les belles surprises, les talents des congolais,ce qu’on sait faire,le peu d’efforts que nous avons fourni pour réaliser ce film,c’est à eux de voir,c’est à eux de juger,de nous conseiller, nous donner des conseils.
Quelles difficultés avez-vous rencontré lors de la réalisation du film « Elikya » ma part d’ombre ?
Uuuuuuh ! Les difficultés rencontrées?
Franchement dans tout tournage,les difficultés ne manquent pas,mais nos difficultés c’était pour trouver le site de tournage,malgré qu’on est rentré vers nos connaissances,parce qu’on a eu du mal à trouver le site,des difficultés du côté finances aussi.

Ce film, c’est le fruit de vos efforts, que gagnez-vous en retour ?
Déjà ce film parle de la sensibilisation,de comment prendre soin des albinos,si quelqu’un le voit,quelqu’un le regarde,qu’il change sa façon de voir les albinos, qu’il change sa façon de comprendre l’albinos, pour moi déjà c’est quelque chose de grand.
C’est quoi votre dernier mot?
Nous avons besoin des partenaires,des sponsors, des mécènes pour venir nous soutenir,nous avons besoin aussi des gens qui achètent de billets pour participer à la sortie officielle du film.
Propos recueillis par Joseph Tshibanda