
Au total, 53 accusés sont visés par ces chefs d’accusation, y compris Christian Malanga et autres morts sur le champ : « attentat, terrorisme, détention illégale d’armes et munitions de guerre, tentative d’assassinat, association des malfaiteurs, meurtre et financement du terrorisme ».
Leur procès s’ouvre ce vendredi devant le Tribunal militaire de Kinshasa – Gombe en audience foraine à la prison de Ndolo.


À titre de rappel, le 19 mai 2024, l’armée congolaise avait déjoué une attaque d’hommes armés qui avaient pris d’assaut brièvement la résidence du Président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe et le Palais de la Nation.
Le scénario de ce qui est présenté par l’armée congolaise comme une tentative de coup d’État « étouffée » avait commencé en fin de nuit du dimanche, par l’attaque avortée de l’hôtel Pullman, dans le centre de Kinshasa, où le président Félix Tshisekedi était attendu.
Avec Christian Malanga mort sur le champ, aux commandes, les assaillants étaient composés d’un groupe d’une vingtaine d’hommes armés, en tenue militaire, arborant le drapeau du Zaïre, l’ancien nom de la République démocratique du Congo (RDC).