Ces derniers temps, des commentaires allant dans tous les sens sont distillés matin, midi et soir dans la presse congolaise avec, à la clé, des contre-vérités qui déshonorent leurs auteurs sur la gestion actuelle de la Minière de Bakwanga (Miba).
Loin de nous la prétention de détenir le monopole du savoir et de la vérité, mais plutôt de vous donner à travers cet éclairage, les éléments clés de l’affaire qui est à la Une à la Miba pour vous permettre de comprendre réellement ce qui s’y passe.
Les entreprises du portefeuille étaient souvent qualifiées de « canards boiteux » à cause entre autres d’une gestion peu orthodoxe y exercée par des mandataires inexpérimentés tirés sur le volet le plus souvent des formations politiques. C’est ce qu’on a toujours qualifié de « partage de gâteau » dans le portefeuille de l’Etat. Un système qui a plongé ces entreprises dans une gestion opaque et sans lendemain. Parmi ces entreprises du portefeuille, figure en bonne position, la Minière de Bakwanga (Miba).
Les dernières mises en place publiées à la Minière de Bakwanga (MIBA), par son Administrateur Directeur général, André Kabanda Kana, en contradiction avec le ministère du portefeuille, ainsi que de son comité de gestion démasque son côté mafieux.
En dépit de l’interdiction de la ministre du portefeuille Adèle Kayinda, celle de surseoir toutes les affaires courantes jusqu’à l’investiture du nouveau gouvernement, dit gouvernement Suminwa, Kabanda continue d’imposer sa dictature en nommant ses frères biologiques, les membres de sa communauté tribale tout en chassant tous les agents et cadres engagés par l’État.
Parmi ses fausses mises en place opérées à la hâte, l’on a détecté un voleur des diamants de long chemin, Dan Kanda Lubilanji , qui avait été chassé en 2017 pour vol de diamants par la SACIM, actuellement nommé au bureau classement par l’actuel DG.
Pour ceux qui ne le savent pas, le “ Bureau Classement ” est la porte de sortie des usines pour la vente du produit fin prêt.
C’est au bureau classement qu’on peut retrouver un produit fini, des diamants prêts à être commercialisés ou importables.
C’est à ce bureau que Kabanda a implanté sa mafia en nommant le fameux Kanda, licencié de la MIBA pour vol et révoqué ensuite par la SACIM pour le même motif.
Pendant ce temps, les expérimentés de la MIBA, ceux qui travaillent bec et ongles pour relever la MIBA sont remerciés à monnaie de singe, mis à la porte par l’Administrateur Directeur général, André Kabanda Kana.
Pour rappel, ce sont ces expérimentés ou anciennes équipes de la MIBA, qui ont eu à produire le gros diamant tant vanté à travers le monde, au près des autorités d’ici et d’ailleurs, par le DG lui-même et qui a été vendu de manière mystique à son ami, au centre ville.
D’un côté, des sources proches renseignent que cet acheteur, ami du DG Kabanda, n’a jamais payé la facture de ce gros diamant, deal organisé entre les deux et cela jusqu’à ce jour.
De l’autre côté, les grosses caméras de la MIBA démontrent à l’oeil nu, l’accès régulier du DG Kabanda à la centrale de triage, voire même aux heures tardives et en sort sous contrôle.
Aucun DG avant lui ne l’a fait, car les règlements de l’exploitation de Manière de Bakwanga l’interdisent fermement.
C’est dans ce climat de mafia organisée par le DG André Kabanda, que les dernières mises en place en violation des règles établies par le ministère de tutelle s’éternisent et poussent des racines sous l’oeil distrait des autorités compétentes.