tshisekedi à l'onu 2025

« Nous sommes les deux seuls capables d’arrêter cette escalade », a lancé le Président congolais, avant d’appeler à « la paix des braves » et de demander à Kigali d’ordonner à ses supplétifs du M23 de cesser leurs agressions contre le Congo.

Contrairement aux lectures superficielles de certains commentateurs, ce discours n’est pas un recul : c’est l’affirmation d’un leadership moral et d’une souveraineté apaisée.
En prenant à témoin « le forum et le monde entier », le Président Tshisekedi a replacé la République démocratique du Congo dans la posture du constructeur de paix, face à un voisin qui s’enferme dans la logique du conflit.

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En choisissant l’offre de la paix plutôt que la demande des sanctions, Félix Tshisekedi démontre qu’il appartient à cette trempe de dirigeants — les Mandela, les Nkrumah, les Lumumba — qui savent que la paix véritable ne naît pas de la peur, mais de la maîtrise et de la grandeur.

Ce discours n’est pas une faiblesse : c’est une victoire diplomatique et morale.
Le Congo ne cède pas. Le Congo s’élève.
Et avec Félix Tshisekedi, le Congo parle désormais le langage des nations fortes.

Par l’Ambassadeur Jean Thierry Monsenepwo

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