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Par Élie Anzakuno

La plénière, présidée par Mateus Kanga Londimo, a marqué un tournant majeur dans la vie politique de la province. Selon plusieurs sources au sein de l’Assemblée, la motion faisait suite à plusieurs griefs liés à la gestion de la province et à une rupture de confiance entre le gouverneur et les élus.

Particularité de cette destitution : le gouverneur Lendongolia ne se trouvait pas à Kisangani.
Présentement à Kinshasa, il avait officiellement demandé le report de la séance afin de venir présenter sa défense. Une requête que l’Assemblée a rejetée, estimant que le calendrier politique devait être respecté.
Ce refus a suscité des réactions partagées : certains saluent la fermeté du Parlement provincial, d’autres dénoncent un manque d’équilibre dans le traitement du dossier.

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Cette décision intervient dans un contexte de forte activité politique à la Tshopo. Il y a seulement quelques semaines, une pétition contre le bureau de l’Assemblée provinciale avait été rejetée.
Ces épisodes traduisent une vie parlementaire particulièrement animée, mais aussi des rapports de force parfois tendus entre institutions.

En attendant la réaction officielle du gouvernement central, le vice-gouverneur devrait assurer l’intérim à la tête de l’exécutif provincial.
Les consultations en vue de la désignation d’un nouveau gouverneur devraient s’ouvrir dans les prochains jours.

La destitution de Paulin Lendongolia restera sans doute comme un moment fort de la vie politique de la Tshopo, symbole à la fois de la maturité du contrôle parlementaire et des turbulences qui secouent encore la gouvernance provinciale en RDC.

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