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Par la rédaction

En marge de la Conférence Internationale dénommée AFRIC’ACTION, symposium du travail et de l’entreprise organisée par le Réseau Africain Souverain, prévue ce samedi 13 mai à Kinshasa, à l’Hôtel Campô, Mme Sidonie Flore OUWE, Magistrate hors hiérarchie et procureure honoraire du Gabon, a fait savoir en quelques lignes l’importance de cette activité au cours d’un point de presse tenu vendredi 12 mai dernier à Kinshasa.

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D’entrée de jeu, pourquoi avez-vous accepté de répondre favorablement à l’invitation du Réseau Africain Souverain à Kinshasa ?

Je suis Africaniste, je vais partout où le besoin se présente.
C’est le temps que la cause que je défend est vécue par tous les Africains.
Et donc, je n’ai pas des barrières.
Je ne limite pas mon action qu’au niveau du Gabon.
En 2017, le salon de la femme avait organisé un sommet international des Femmes Leaders Inspirantes, et au terme des travaux que nous avons eu à la suite de ce sommet, les femmes africaines dans leur ensemble représentées par 28 pays ont décidé de mettre en place un Réseau Africain des Femmes Leaders Inspirantes appelé le “REFLAI”.
C’est ce reflai là qui m’a propulsé, qui m’a jugé digne d’occuper la présidence pour discuter des questions de la femme, des personnes vulnérables, notamment la jeunesse.
Et si on me parle de la jeunesse Africaine Souveraine, je me sens au premier plan intéressée par la question, et donc je saute dans le premier avion et je me dis que ce sont des partenaires du “REFLAI”.

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Vous êtes la présidente du Salon de la Femme; à la conférence internationale “AFRIC’ACTION” de ce samedi 13 mai, vous serez face à beaucoup de vos partenaires de Kinshasa, peuvent-ils espérer quelques perspectives en terme de collaboration ?

Avec beaucoup de plaisir !
Vous voyez…, c’est l’interaction !
AFRIC’ACTION, ce sont des actions connectées qui vont au-delà de nos pays.
Nous voulons une Afrique forte.
Mais comment envisager une Afrique forte si nous n’arrivons pas à interconnecter nos rapports ?
Pourquoi nous ne devions pas mettre en place des partenariats ?
Si sur le plan économique nous avons en vue déjà, au niveau de la sous région, vous avez la CEAC, vous avez… un certain nombre de pays en partenariat.
Nous avons en vue la zone de la libre-échange qui était pour tout le monde !
Et pourquoi sur le plan social nous ne pouvons pas mettre en place une structure pour pouvoir intégrer les partenaires venus de tous les pays d’Afrique pour une vision Afrique, objectif Afrique… avec le même engouement ?
Nous avons l’intention également de nous ouvrir à tout le monde.

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Propos recueillis par Joseph Tshibanda

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